Mauvaise polémique et controverse au nom du Ciel La presse et la mitsva de protester Gens de médias Cas dans lesquels il est permis de dire des choses défavorables sur quelqu’un Gravité de l’interdit de médisance Médisance, calomnie et commérage L’interdit de la flatterie La mitsva de protester La mitsva de remontrance Juger son prochain de manière indulgente « Tu ne te vengeras point, ni ne garderas rancune » Si l’on a été offensé par son prochain, il faut le réprimander Associer les pauvres et les personnes seules aux occasions joyeuses Relation au prosélyte Prêter attention à l’honneur de l’orphelin, de la veuve et des autres affligés L’interdit de léser autrui et de faire honte à son prochain L’honneur dû à tout homme Honneur dû aux sages, aux anciens et aux dirigeants communautaires L’interdit de faire honte à autrui Restitution de l’objet perdu Prêter assistance Par les obligations de l’homme envers son prochain, se révèle la lumière divine dans le monde L’honneur dû à l’homme, créé à l’image de Dieu Relations d’Israël avec les nations Sens de l’interdit de haïr Sens de la mitsva d’amour du prochain
- Les obligations de l’homme envers son prochain -

Repentir et pardon

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Repentir et pardon

Quand on comprend que l’on a offensé son prochain, avant même de confesser sa faute à Dieu, c’est une mitsva que de s’en repentir et de réparer sa faute. Le repentir comprend trois étapes principales :

1) Être désolé de sa faute, la regretter et prendre la décision de ne plus la commettre. En d’autres termes, il faut comprendre en quoi a consisté sa faute, s’en désoler, et prendre la résolution de ne plus la répéter.

2) Réparer sa faute : si la faute a causé un dommage à autrui, on réparera le dommage ; si l’on a médit de son prochain, on s’efforcera d’annuler l’influence de ses mauvais propos, en démentant les paroles dépréciatives que l’on a prononcées, et en abondant en propos élogieux sur la personne dont il s’agit.

3) Demander pardon à la personne offensée. Celui qui demande pardon à son prochain doit dire en quoi a consisté sa faute, présenter ses excuses et s’engager à ne pas recommencer. Dans le cas où le fait de préciser en quoi a consisté la faute est susceptible de causer une grande souffrance à son prochain, il est préférable de ne pas le préciser ; en revanche, il faut s’efforcer davantage de réparer l’acte. Celui qui demande pardon doit le faire en présence de la personne offensée, ou par téléphone, ou encore par lettre ; si l’on estime que, par le biais d’un tiers, la personne se montrera plus conciliante, on demandera pardon par l’intermédiaire d’un tiers. Si l’offense était rude, et que la personne offensée ne veuille pas se réconcilier, on répétera sa demande de pardon, jusqu’à trois fois, chaque fois devant trois personnes. Si, malgré tout, la personne ne veut pas se réconcilier, on n’a plus à s’efforcer de l’apaiser.

Il convient que la personne offensée n’ait pas la cruauté de refuser son pardon, car toute personne est susceptible de se tromper et de fauter. Et de même que nous voulons qu’on nous pardonne, de même devons-nous pardonner à ceux qui nous ont offensés. Cependant, si celui qui a commis l’offense a causé à l’autre un dommage financier, le pardonner avant qu’il n’ait payé le dommage n’est pas une mitsva. Et si c’est à son bon renom qu’il a porté atteinte, il n’est pas obligatoire de le pardonner avant qu’il n’ait réparé ce qu’il a détérioré.

Dire la vérité Dire la vérité Tromperie La mitsva de travestir la vérité pour préserver la paix Travestir la vérité pour préserver la pudeur, la modestie, ou pour ne pas s’exposer à la honte « Tu ne convoiteras point » Reconnaissance Participer à la joie et à la peine d’autrui Bienfaisance par la parole Adresser son chalom à autrui Être sensible à son prochain, afin de ne pas le peiner Courtoisie Paroles grossières Hospitalité Voisins La bonne société