Gravité de l’interdit de médisance Médisance, calomnie et commérage L’interdit de la flatterie La mitsva de protester La mitsva de remontrance Juger son prochain de manière indulgente « Tu ne te vengeras point, ni ne garderas rancune » Si l’on a été offensé par son prochain, il faut le réprimander Associer les pauvres et les personnes seules aux occasions joyeuses Relation au prosélyte Prêter attention à l’honneur de l’orphelin, de la veuve et des autres affligés L’interdit de léser autrui et de faire honte à son prochain L’honneur dû à tout homme Honneur dû aux sages, aux anciens et aux dirigeants communautaires L’interdit de faire honte à autrui Restitution de l’objet perdu Prêter assistance Par les obligations de l’homme envers son prochain, se révèle la lumière divine dans le monde L’honneur dû à l’homme, créé à l’image de Dieu Relations d’Israël avec les nations Sens de l’interdit de haïr Sens de la mitsva d’amour du prochain
- Les obligations de l’homme envers son prochain -

Cas dans lesquels il est permis de dire des choses défavorables sur quelqu’un

2 minutes à lire

Cas dans lesquels il est permis de dire des choses défavorables sur quelqu’un

C’est une mitsva que de préserver son prochain d’un dommage ou d’un échec. Par conséquent, si l’on voit que des gens portent atteinte aux biens d’une autre personne, que ce soit volontairement ou involontairement, et qu’il apparaisse que les auteurs du dommage ne sont pas prêts, de leur propre initiative, à reconnaître le préjudice qu’ils ont causé et à en payer la réparation, c’est une mitsva que d’en avertir la personne dont les biens ont été atteints, afin qu’elle puisse leur réclamer réparation. Le principe, à cet égard, est le suivant : l’interdit de médisance est destiné à préserver autrui d’une souffrance gratuite, non à servir de bouclier aux pécheurs et aux auteurs de nuisances.

De même, si Ruben a l’intention de faire affaire avec untel, et qu’il demande à Simon si cette personne est digne de confiance, Simon a l’obligation, s’il sait qu’elle n’est pas digne de confiance, d’en informer Ruben afin de le préserver de tout préjudice. Néanmoins, on aura soin de ne pas exagérer sa critique, et si les faits défavorables ne sont pas certains, on insistera sur le fait qu’il ne s’agit que de craintes. On ne parlera pas non plus par haine, mais seulement pour préserver son prochain d’une erreur et d’un dommage. Quant à Ruben, qui a entendu le rapport défavorable de Simon, il devra remercier celui-ci d’avoir bien voulu lui prêter assistance ; cependant, tout à la fois, il lui sera interdit de croire que ces paroles sont pleine vérité. Car même l’homme le plus juste peut se tromper dans le jugement qu’il se fait de son prochain. De même, il se peut que, dans le passé, l’homme dont il est question ait en effet été un imposteur, mais qu’il s’en soit repenti depuis lors ; de sorte que, bien qu’en pratique on se voie contraint de ne pas faire affaire avec lui, de crainte de se trouver abusé, la relation fondamentale avec lui doit rester positive et respectueuse.

De même, s’agissant de personnalités publiques, qui se présentent à une élection : il est permis de rapporter à leur propos des faits véridiques, pour l’utilité du public, à la condition de présenter l’entier tableau, les défauts et les qualités du personnage, tout à la fois, sans exagérer la mention des défauts, et sans haine. Tout cela vaut quand le candidat est un homme ordinaire, qui est fondamentalement bon, comme le sont la majorité des gens, mais qu’il existe contre lui des reproches importants, en vertu desquels il se peut qu’il soit préférable de voter pour un autre candidat, meilleur que lui. Mais quand le candidat a choisi une mauvaise voie, par sa méconduite personnelle ou par haine envers tout ce qui est sacré pour nous, il est permis d’en parler de manière hostile, afin d’épargner aux autres de se fourvoyer à sa suite. Même alors, il est interdit de mentir et d’exagérer dans sa présentation des aspects négatifs.

Gens de médias Gens de médias La presse et la mitsva de protester Mauvaise polémique et controverse au nom du Ciel Repentir et pardon Dire la vérité Tromperie La mitsva de travestir la vérité pour préserver la paix Travestir la vérité pour préserver la pudeur, la modestie, ou pour ne pas s’exposer à la honte « Tu ne convoiteras point » Reconnaissance Participer à la joie et à la peine d’autrui Bienfaisance par la parole Adresser son chalom à autrui Être sensible à son prochain, afin de ne pas le peiner Courtoisie Paroles grossières Hospitalité Voisins La bonne société