« Tu ne te vengeras point, ni ne garderas rancune » Si l’on a été offensé par son prochain, il faut le réprimander Associer les pauvres et les personnes seules aux occasions joyeuses Relation au prosélyte Prêter attention à l’honneur de l’orphelin, de la veuve et des autres affligés L’interdit de léser autrui et de faire honte à son prochain L’honneur dû à tout homme Honneur dû aux sages, aux anciens et aux dirigeants communautaires L’interdit de faire honte à autrui Restitution de l’objet perdu Prêter assistance Par les obligations de l’homme envers son prochain, se révèle la lumière divine dans le monde L’honneur dû à l’homme, créé à l’image de Dieu Relations d’Israël avec les nations Sens de l’interdit de haïr Sens de la mitsva d’amour du prochain
- Les obligations de l’homme envers son prochain -

Juger son prochain de manière indulgente

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Juger son prochain de manière indulgente

C’est une mitsva que de juger les autres de manière indulgente, comme il est dit : « C’est avec justice que tu jugeras ton prochain » (Lv 19, 15). Cela signifie que, lorsqu’il est possible d’expliquer les actes de notre prochain de façon positive ou négative, c’est une mitsva que de les expliquer de façon positive. En toute personne, il y a de bons et de mauvais côtés ; aussi, presque tout acte peut être considéré positivement ou négativement, la question étant de savoir ce qui est le principal. Par cette mitsva, la Torah nous enseigne que c’est le bien qui est le principal, parce que c’est à cela que l’homme aspire en vérité. De plus, en jugeant son prochain du côté du mérite (lekaf zekhout), l’homme modifie la réalité en l’orientant du côté du bien, car il encourage et renforce les côtés positifs qui sont en lui et en ses semblables.

Cela, à condition que l’interprétation positive de l’acte d’autrui soit vraisemblable. Mais s’il est difficile, selon la logique, d’expliquer l’acte ou la parole en question de façon positive, la mitsva de juger son prochain du côté du mérite ne s’applique pas. Cependant, quand il s’agit d’un homme juste, même s’il a fait un acte qu’il paraît difficile d’expliquer positivement, et dès lors que, d’une manière quelconque, on peut encore l’expliquer de façon positive, c’est une mitsva que de le juger du côté du mérite. C’est aussi ce à quoi la logique oblige, puisque l’acte apparemment mauvais contredit le caractère et les aspirations de cette personne. Et plus un homme est juste, plus la logique oblige à s’efforcer de le juger selon le mérite.

À l’inverse, quand il s’agit d’un homme mauvais, dans la mesure où il a choisi de faire le mal, il est juste d’interpréter ses actes négativement, même quand il reste possible de les interpréter positivement. Et bien que, parfois, en son cœur, le méchant lui-même aspire au bien, la logique oblige à considérer que ses actes tendent généralement vers le mal, puisque en pratique c’est le mal qu’il a choisi d’accomplir ; aussi ne convient-il pas de le juger du côté du mérite.

La mitsva de remontrance La mitsva de remontrance La mitsva de protester L’interdit de la flatterie Médisance, calomnie et commérage Gravité de l’interdit de médisance Cas dans lesquels il est permis de dire des choses défavorables sur quelqu’un Gens de médias La presse et la mitsva de protester Mauvaise polémique et controverse au nom du Ciel Repentir et pardon Dire la vérité Tromperie La mitsva de travestir la vérité pour préserver la paix Travestir la vérité pour préserver la pudeur, la modestie, ou pour ne pas s’exposer à la honte « Tu ne convoiteras point » Reconnaissance Participer à la joie et à la peine d’autrui Bienfaisance par la parole Adresser son chalom à autrui Être sensible à son prochain, afin de ne pas le peiner Courtoisie Paroles grossières Hospitalité Voisins La bonne société