Médisance, calomnie et commérage L’interdit de la flatterie La mitsva de protester La mitsva de remontrance Juger son prochain de manière indulgente « Tu ne te vengeras point, ni ne garderas rancune » Si l’on a été offensé par son prochain, il faut le réprimander Associer les pauvres et les personnes seules aux occasions joyeuses Relation au prosélyte Prêter attention à l’honneur de l’orphelin, de la veuve et des autres affligés L’interdit de léser autrui et de faire honte à son prochain L’honneur dû à tout homme Honneur dû aux sages, aux anciens et aux dirigeants communautaires L’interdit de faire honte à autrui Restitution de l’objet perdu Prêter assistance Par les obligations de l’homme envers son prochain, se révèle la lumière divine dans le monde L’honneur dû à l’homme, créé à l’image de Dieu Relations d’Israël avec les nations Sens de l’interdit de haïr Sens de la mitsva d’amour du prochain
- Les obligations de l’homme envers son prochain -

Gravité de l’interdit de médisance

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Gravité de l’interdit de médisance

L’interdit de médisance est la faute la plus répandue parmi ceux qui pensent du mal de leur prochain ; aussi est-il considéré comme la faute qui, par excellence, exprime la terrible réalité qu’est la haine gratuite. Puisque la faute de médisance a le pouvoir d’empoisonner la société, elle équivaut, à certains égards, à l’ensemble des péchés les plus graves. Par conséquent, il convient de s’éduquer à penser du bien de ses semblables, et de s’habituer à ne pas médire d’eux. Celui qui se conduit ainsi a le mérite d’avoir la vie longue et heureuse, comme il est dit : « Venez, enfants, écoutez-moi, je vous apprendrai la crainte de Dieu. Qui est l’homme qui désire la vie, qui aime de longs jours pour y voir le bonheur ? Garde ta langue du mal, et tes lèvres de dire des paroles trompeuses. Écarte-toi du mal et fais le bien, recherche la paix et la poursuis » (Ps 34, 12-15).

Celui-là même qui écoute, et qui prête foi aux paroles médisantes, se fait l’associé de la faute ; par conséquent, si l’on entend inopinément des propos médisants, il faut juger son prochain, objet desdits propos, de façon favorable, et décider en son cœur que l’on ne croit pas à ce mauvais récit. C’est d’ailleurs ce que commande la saine logique, car l’auditeur ne sait pas, en réalité, tout ce qui s’est produit ; il apparaît fréquemment qu’il manquait au récit quelque détail, qui en modifie tout le sens. De même, il se peut que celui qui a commis quelque mauvaise action la regrette déjà et s’en soit repenti ; dès lors, il est aujourd’hui un autre homme, car la techouva (repentir) a le pouvoir de transformer l’homme dans un sens favorable, de sorte que celui qui croit le récit rapporté se trompe dans son jugement.

C’est une mitsva que de s’éloigner de la conversation des médisants (ba’alé lachon hara’), c’est-à-dire des personnes qui ont l’habitude de dire du mal des autres ; en particulier de ceux qui savent faire des récits prétendument innocents, mais dont le contenu est semé du poison de la médisance. Si l’on est contraint d’entendre leurs paroles, il faut rester sur ses gardes et ne pas prêter foi à leurs mauvais récits.

Cas dans lesquels il est permis de dire des choses défavorables sur quelqu’un Cas dans lesquels il est permis de dire des choses défavorables sur quelqu’un Gens de médias La presse et la mitsva de protester Mauvaise polémique et controverse au nom du Ciel Repentir et pardon Dire la vérité Tromperie La mitsva de travestir la vérité pour préserver la paix Travestir la vérité pour préserver la pudeur, la modestie, ou pour ne pas s’exposer à la honte « Tu ne convoiteras point » Reconnaissance Participer à la joie et à la peine d’autrui Bienfaisance par la parole Adresser son chalom à autrui Être sensible à son prochain, afin de ne pas le peiner Courtoisie Paroles grossières Hospitalité Voisins La bonne société