Paroles grossières Courtoisie Être sensible à son prochain, afin de ne pas le peiner Adresser son chalom à autrui Bienfaisance par la parole Participer à la joie et à la peine d’autrui Reconnaissance « Tu ne convoiteras point » Travestir la vérité pour préserver la pudeur, la modestie, ou pour ne pas s’exposer à la honte La mitsva de travestir la vérité pour préserver la paix Tromperie Dire la vérité Repentir et pardon Mauvaise polémique et controverse au nom du Ciel La presse et la mitsva de protester Gens de médias Cas dans lesquels il est permis de dire des choses défavorables sur quelqu’un Gravité de l’interdit de médisance Médisance, calomnie et commérage L’interdit de la flatterie La mitsva de protester La mitsva de remontrance Juger son prochain de manière indulgente « Tu ne te vengeras point, ni ne garderas rancune » Si l’on a été offensé par son prochain, il faut le réprimander Associer les pauvres et les personnes seules aux occasions joyeuses Relation au prosélyte Prêter attention à l’honneur de l’orphelin, de la veuve et des autres affligés L’interdit de léser autrui et de faire honte à son prochain L’honneur dû à tout homme Honneur dû aux sages, aux anciens et aux dirigeants communautaires L’interdit de faire honte à autrui Restitution de l’objet perdu Prêter assistance Par les obligations de l’homme envers son prochain, se révèle la lumière divine dans le monde L’honneur dû à l’homme, créé à l’image de Dieu Relations d’Israël avec les nations Sens de l’interdit de haïr Sens de la mitsva d’amour du prochain
- Les obligations de l’homme envers son prochain -

Hospitalité

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Hospitalité

C’est une grande mitsva que d’offrir à son prochain l’hospitalité, de l’honorer, de lui servir de bons plats et de réjouir son cœur ; puis, quand il reprend son chemin, c’est une mitsva que de le raccompagner quelque peu, afin de lui montrer que l’on était heureux de sa présence. Quand le chemin est dangereux et qu’il est à craindre que l’invité ne se trompe de route, c’est une mitsva que de l’accompagner jusqu’à l’endroit d’où il pourra poursuivre en sûreté dans la bonne direction.

La Torah s’étend en détail sur la façon dont Abraham notre père et Sarah notre mère reçurent dans leur tente des visiteurs, fatigués par leur voyage, leur donnèrent à boire, leur servirent de bons mets, mérite grâce auquel il leur fut annoncé qu’un fils, Isaac, leur naîtrait en leur vieillesse (Gn 18). De même, la Torah raconte comment Rébecca notre mère, grâce à la vertu d’hospitalité qu’elle montra en accueillant le voyageur étranger, et en abreuvant même ses chameaux, mérita d’épouser Isaac et de devenir l’une des quatre matriarches du peuple d’Israël (Gn 24).

Autrefois, cette mitsva consistait principalement à inviter des pauvres ou des étrangers, qui étaient contraints de quitter leur maison, et avaient besoin de nourriture et d’une maison où passer la nuit. De nos jours, grâce à Dieu, les hôtes affamés sont devenus plus rares ; mais nombreux sont ceux qui souffrent de solitude, d’un sentiment d’exclusion, ou de dépression, et qui ont besoin de soutien et d’encouragement. C’est une grande mitsva que de leur prêter attention, de les inviter, de les recevoir à sa table, afin qu’ils sachent que l’on est content d’être en leur compagnie. De cette façon, ils puiseront de nouvelles forces, pour donner à leur vie valeur et sens. De même, c’est une grande mitsva que d’inviter de nouveaux immigrants (des ‘olim, nouvellement arrivés en Israël) ; et particulièrement d’inviter des célibataires, garçons et filles, qui vivent sans famille ; certes, ils ne manquent ni de pain ni d’un toit pour dormir, mais il leur manque une famille et un cercle social.

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