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La mélakha d’écrire (kotev), interdite le Chabbat, consiste à exprimer une idée de manière précise afin qu’elle ne s’oublie pas, par le biais de lettres, de chiffres ou d’une forme signifiante. De prime abord, il peut sembler que l’écriture soit un travail facile, qui n’a pas de consistance réelle ; mais elle est la base du développement humain car, sans elle, l’homme aurait du mal à se rappeler précisément les choses complexes, et il perdrait la possibilité de retrouver la connaissance qu’il a accumulée.
Pour que la connaissance soit précise, il faut parfois effacer des lettres erronées, afin d’écrire à leur place les lettres justes, ou corriger le mot. C’est la mélakha d’effacer (mo’heq).
Écrire par le biais d’un sceau est également considéré comme un fait d’écriture ; de même, la mise en marche d’une imprimante ou d’une photocopieuse. Il est de même interdit de saisir des lettres sur un ordinateur ou de les enregistrer. Il est aussi interdit de photographier des images ou d’enregistrer des sons.
La mélakha de teindre (tsovéa’) est destinée à l’agrément visuel. En d’autres termes, l’inscription d’une forme signifiante sur du papier ou sur un mur est un acte d’écriture, tandis que sa coloration pour l’embellir constitue le fait de teindre.
L’interdit de teindre s’applique aussi au fait de peindre les murs, les armoires, des ustensiles, de teindre des tissus, des vêtements et des chaussures.
Il est permis d’essuyer du sang ou une salissure avec une compresse ou une serviette en papier, car cet acte n’est pas destiné à teindre le papier ou la compresse, mais à nettoyer la salissure.
