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Travailler à ‘Hol hamo’ed : ce qui est permis, ce qui est interdit

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Travailler à ‘Hol hamo’ed : ce qui est permis, ce qui est interdit

Le Chabbat, tout travail est interdit. Le Yom tov, le travail est interdit, à l’exception de ce qui est nécessaire à la préparation de la nourriture, dans le cadre domestique, pour les besoins de la consommation du jour. À ‘Hol hamo’ed, il est interdit d’accomplir un travail ordinaire, mais un travail nécessaire aux besoins de la fête, ou propre à éviter un dommage important, est permis. Voyons cela un peu plus en détail.

Puisque, par le biais des repas, on accomplit la mitsva de la joie festive, il est permis de faire, à ‘Hol hamo’ed, tous les travaux nécessaires à la préparation des aliments de la fête, ce qui inclut les travaux qui se font dans les champs ou dans les usines. Par conséquent, il est permis de cueillir des fruits et des légumes, de les stocker dans des machines, d’abattre du bétail, des volailles, de produire des aliments dans les usines, de convoyer la nourriture vers les marchés et les magasins d’alimentation, et de rédiger des reçus à l’occasion de leur vente. Il est également permis de louer les services d’ouvriers pour réaliser toutes ces tâches.

De même qu’il est permis d’effectuer tout travail nécessaire à la préparation des aliments, de même est-il permis d’effectuer tout travail répondant aux nécessités du corps. Par exemple, si une fenêtre s’est cassée pendant la saison froide, il est permis de la réparer, afin d’empêcher le froid de pénétrer dans la maison. De même, il est permis d’accomplir tout soin médical destiné à faire disparaître quelque douleur.

Au titre des nécessités du corps, il est permis d’accomplir, sans limitation, des soins de beauté. Cela inclut l’épilation corporelle, mais non le fait de se couper les cheveux. En effet, les sages ont interdit la coupe de cheveux, à ‘Hol hamo’ed, afin que l’on allât se faire coiffer avant la fête. Dans le même sens, les sages ont donné pour instruction de ne pas faire de lessive, à ‘Hol hamo’ed, afin qu’on lavât le linge nécessaire à l’approche de la fête.

Les bijoux et vêtements ne sont pas considérés comme relevant des nécessités corporelles, mais des autres nécessités de la fête. Aussi n’est-il permis de les réparer que par le biais de travaux simples, et gratuitement, non par des travaux professionnels ou rémunérés.

Les nécessités collectives (tsorké tsibour) sont considérées comme nécessités de la fête, qu’il est permis de satisfaire à ‘Hol hamo’ed. Par conséquent, il est permis de vider une poubelle des sacs qui risquent de déborder à ‘Hol hamo’ed. S’il se produit une panne dans l’éclairage d’une rue, il est permis aux électriciens spécialisés de la réparer à ‘Hol hamo’ed. Si un égout s’est bouché, et que cela produise un désagrément public, il est permis d’effectuer la réparation de manière professionnelle, en mobilisant de grands efforts.

Le commerce est interdit à ‘Hol hamo’ed. Par conséquent, on n’achète pas de vêtements ces jours-là, ni de meubles, ni d’autres choses que l’on aime acheter ; seul est permis l’achat de nourriture, pour les besoins de la fête.

Voyages et excursions : il est permis de voyager pour faire une excursion courte, à ‘Hol hamo’ed, car tout ce dont a l’habitude de tirer plaisir, et qui ne fatigue pas à l’excès, est considéré comme s’inscrivant dans les besoins de la fête, et il est permis d’accomplir, à cette fin, un travail simple, tel que le fait de conduire une voiture. Il est également permis, pour les besoins de la fête, de voyager en transports publics. De même, il est permis à un chauffeur de travailler dans les transports publics, car cela répond à un besoin collectif.

Travail destiné à éviter une perte Travail destiné à éviter une perte