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C’est une mitsva propre aux fêtes que de se réjouir avec les membres de sa famille et de sa maisonnée, comme il est dit : « Et tu te réjouiras en ta fête, toi, ton fils et ta fille, ton serviteur et ta servante » (Dt 16, 14). Le pronom « toi » (ata) comprend les deux membres du couple, car l’homme et sa femme sont considérés comme une seule et même entité ; aussi, avant toute chose, l’homme doit réjouir sa femme, et la femme doit réjouir son mari. De plus, les deux membres du couple doivent associer à leur joie les membres de leur maisonnée et leurs proches. Telle est donc la coutume, parmi le peuple juif, que la joie festive ait pour cadre la famille.
Pour que la joie familiale puisse être réellement éprouvée, c’est une mitsva et une obligation, pour tout membre de la famille, que de préserver une bonne ambiance, de s’abstenir de toute parole offensante, en particulier pendant les repas. Avec bienveillance, on s’efforcera de réjouir les convives par des compliments sincères et des propos amicaux.
Malheureusement, certaines personnes sont influencées par une culture antireligieuse, indifférente et moqueuse envers la sainteté des fêtes et les valeurs familiales, de sorte que la réunion familiale, pendant les fêtes, se transforme chez ces personnes en événement oppressant et frustrant, occasion de tensions, de vexations et de disputes. Mieux on comprendra la sainteté de la fête et la valeur de la famille, plus on pourra se retenir de vexer ses proches, vouloir les complimenter et les réjouir. Grâce à cela, on méritera la bénédiction des fêtes, dans la joie et la paix.
