L’étude de la Torah pendant la fête Signification des fêtes Les fêtes de l’année La néoménie (Roch ‘hodech)
- Chabbat, fêtes et solennités -

Ce qui différencie les fêtes du Chabbat

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Ce qui différencie les fêtes du Chabbat

Quand il fut créé, l’homme n’avait pas besoin de faire des efforts ni de travailler pour assurer sa subsistance. Après avoir fauté en mangeant de l’arbre de la connaissance, il fut renvoyé du jardin d’Éden, et la terre fut maudite à cause de lui. Il fut alors décrété qu’il se sustenterait dans l’effort et la douleur, afin que, par le biais de son dur travail, il réparât progressivement sa faute (Gn 3, 17-19). Cependant, par l’asservissement au travail, l’homme risque de sombrer dans le monde de la matérialité, et d’oublier son âme élevée. Aussi l’Éternel nous a-t-il donné des jours saints, par lesquels nous pouvons nous élever, au-delà de la faute et de la malédiction qui nous obligent à travailler pour les besoins de notre subsistance ; de ces jours, nous retirons une règle de conduite exaltante et éclairante pour les jours de semaine.

La sainteté du Chabbat est fixe, elle existe depuis que Dieu créa le monde en six jours et se reposa le septième jour. Face à cela, la sainteté des fêtes dépend du peuple d’Israël, car les notions particulières à chaque fête furent révélées par le biais d’Israël. À Pessa’h, l’Éternel fit sortir Israël d’Égypte ; à Chavou’ot, Il lui donna la Torah ; et Soukot célèbre la Providence que l’Éternel exerça sur Israël. À Roch hachana, Israël est comme le délégué de toute la création, afin d’introniser l’Éternel en tant que Roi de l’univers, et d’attirer ainsi la bénédiction sur toutes les créatures. De plus, l’existence des fêtes dépend du calendrier hébraïque, qui est consacré par le biais d’Israël (cf. ci-dessus, § 1).

Le Chabbat possède un degré de sainteté supérieur à celui des fêtes, de sorte que sa profanation est plus grave ; en effet, le Chabbat, nous nous élevons à un haut degré de foi, et nous nous effaçons devant la Providence divine, en nous abstenant de tout travail. Les jours de fête, en revanche, la grandeur d’Israël se révèle davantage ; aussi est-ce une mitsva que de se réjouir en ces jours, par de bons repas et de beaux habits. C’est pourquoi il est permis d’accomplir, le Yom tov, des travaux de cuisine nécessaires à la préparation des aliments, afin d’accroître la joie (cf. ci-après, § 12).

La mitsva de la joie La mitsva de la joie Se réjouir et réjouir autrui La joie au sein de sa famille Réjouir les pauvres et les personnes seules État d’esprit festif, interdit du deuil et de la peine Travaux permis et interdits Quelques-unes des lois de Yom tov Erouv tavchilin pour les besoins des préparatifs de Chabbat pendant Yom tov Mitsva du pèlerinage à Jérusalem ; aller saluer le rabbin Second jour de Yom tov en diaspora ‘Hol hamo’ed Les mitsvot de ‘Hol hamo’ed Travailler à ‘Hol hamo’ed : ce qui est permis, ce qui est interdit Travail destiné à éviter une perte