Au titre de la mitsva de la joie, il est nécessaire d’associer à sa joie tous les membres de sa famille, et même d’y associer des pauvres et des gens à l’âme en peine. Ce n’est pas seulement un acte de piété particulière : telle est la mitsva de la joie telle que la Torah la conçoit, comme il est dit : « Et tu te réjouiras en ta fête, toi, ton fils et ta fille, ton serviteur et ta servante, le lévite et le prosélyte, l’orphelin et la veuve qui sont en tes portes » (Dt 16, 14). De même, nous voyons dans l’ensemble de la Torah que toute joie doit inclure les membres de la famille, les pauvres et les personnes seules. Cette mitsva comporte donc deux faces : se réjouir au sein de sa famille, et réjouir les pauvres et les solitaires en leur dispensant une aide financière, selon leurs besoins, ou en les invitant chez soi.