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Second jour de Yom tov en diaspora

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Second jour de Yom tov en diaspora

Selon la Torah, chacun des six jours de Yom tov doit être observé un jour seulement. Et tel est l’usage en Erets Israël. Mais pour la diaspora, les sages ont prescrit de célébrer deux jours de Yom tov au lieu d’un. Ce second jour de fête est appelé Yom tov chéni chel galouyot (« second jour de Yom tov des pays d’exil »).

Le fondement de ce décret remonte à une époque où le mois était consacré sur la déposition de témoins, et où les juges du beit-din faisaient connaître par le biais d’émissaires le moment de cette consécration, d’où découlait la date de la fête. Cependant, les émissaires ne pouvaient arriver en diaspora avant le moment des fêtes ; aussi les sages décrétèrent que, en raison du doute, les Juifs de diaspora célébreraient la fête deux jours durant, et que tous les usages du premier jour seraient répétés le second. Par exemple, à Pessa’h, on procède au Séder deux soirs de suite.

Même après que l’on eut commencé à consacrer les mois d’après un calendrier fixé suivant des calculs – de sorte que l’on sait d’avance la date de Roch ‘hodech –, le décret ne changea pas. Il y a à cela une raison également spirituelle : en terre d’Israël, la sainteté se révèle davantage ; aussi les fêtes peuvent-elles délivrer leur enseignement en un jour, comme la Torah le prescrit. Ceux qui habitent en diaspora, en revanche, sont éloignés de la révélation de la sainteté ; et pour intégrer la lumière des fêtes, il leur faut en accomplir les rites pendant deux jours. Cela peut se comparer à une lanterne : lorsqu’elle éclaire un endroit proche, sa lumière est forte et concentrée en une petite surface ; mais lorsqu’elle éclaire un lieu éloigné, sa lumière est plus faible et se disperse dans un champ plus large.

Habitant d’Erets Israël qui séjourne en diaspora : si l’on a l’intention de rester en diaspora plusieurs années, on est considéré comme un habitant de diaspora, et l’on doit observer le second jour de Yom tov. Si l’on a l’intention de revenir bientôt, on a, pour l’essentiel, le statut d’habitant d’Erets Israël ; de sorte que, si l’on réside loin de toute communauté juive, il n’est pas nécessaire de marquer un second jour de Yom tov, et l’on peut y accomplir des travaux interdits le Yom tov. Mais quand on réside parmi une communauté juive, ou que l’on est proche d’elle, il est interdit de contredire de manière ostentatoire la coutume locale et d’y porter atteinte.

Habitant de diaspora qui séjourne en Erets Israël : on a le statut d’habitant de diaspora, et l’on doit observer, en Israël, le second jour de Yom tov. Cependant, si l’on a un lien significatif avec la terre d’Israël, et qu’il y ait une certaine chance pour que l’on s’y établisse dans l’avenir, on aura, pendant le temps de son séjour en Erets Israël, même statut que les habitants du pays, qui ne célèbrent qu’un jour. Par conséquent, si l’on s’installe en Israël pour une année d’études, on aura le statut d’habitant du pays. Et même plusieurs années après, quand on viendra faire un séjour en Israël, on aura, le temps dudit séjour, le statut d’habitant du pays. De même, celui qui a l’intention de faire son alya dans l’avenir, ou qui a acheté un appartement pour l’habiter lors de ses séjours en Israël, ou dont les parents ou les enfants ont fait leur alya, est considéré comme ayant un lien significatif avec Erets Israël ; lorsqu’il y séjourne, il se conduit donc comme un habitant du pays. Toutefois, tant qu’il ne s’est pas véritablement installé dans le pays, il doit encore, au moment où il se trouve en diaspora, observer le second jour de Yom tov.

 

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