La néoménie (Roch ‘hodech)
- Chabbat, fêtes et solennités -

Les fêtes de l’année

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Les fêtes de l’année

En plus de la mitsva du Chabbat, c’est une mitsva que de célébrer des fêtes, au cours desquelles nous cessons le travail, étudions la Torah, éprouvons avec nos familles une joie festive, et exprimons notre reconnaissance envers l’Éternel pour tout le bien qu’il nous a donné.

Les fêtes sont appelés Yamim tovim (« bons jours », sing. Yom tov). De même, elles sont appelées mo’adim (sing. mo’ed), mot exprimant la notion de temps, de périodicité, mais aussi la notion de rencontre, de réunion ; car ces temps sont destinés à la sainteté et au souvenir, et sont des temps où Israël se rassemble.

Il existe différentes catégories de fêtes :

1) Les trois fêtes : a) les sept jours de Pessa’h, du 15 au 21 nissan ; b) Chavou’ot, à la fin de la période de l’omer (commençant le second jour de Pessa’h), qui a lieu le 6 sivan ; b) les sept jours de Soukot, auxquels s’ajoute le jour de Chemini ‘Atséret (huitième jour, jour de clôture), du 15 au 22 tichri. Ces fêtes sont également appelées régalim (« fêtes de pèlerinage »), d’après la mitsva de « monter », ces jours-là, au Temple de Jérusalem, et de terminer ce voyage en se rendant à pied (réguel) sur le mont du Temple.

Pessa’h et Soukot comprennent deux sortes de jours : les premier et dernier jours sont des jours de fête où il est interdit d’exécuter tout travail servile (mélakha) ; les jours intermédiaires sont appelés ‘Hol hamo’ed : il est interdit d’y accomplir un travail ordinaire, mais il est permis de faire un travail urgent et indispensable.

2) Les jours de repentir : Roch hachana le 1er tichri, Yom Kipour le 10 tichri. Roch hachana est un jour de fête, où nous est prescrite la mitsva de prendre des repas festifs (sé’oudot), tandis que Kipour est un jour de jeûne.

En résumé : il existe six jours, dans l’année, où il nous est commandé de chômer, et que nous devons consacrer à la Torah et à la joie festive. Ce sont : 1) le premier jour de Pessa’h ; 2) le septième jour de Pessa’h ; 3) Chavou’ot ; 4) Roch hachana (auquel les sages ont ajouté un second jour) ; 5) le premier jour de Soukot ; 6) Chemini ‘atséret. Il existe, de plus, un autre jour saint et particulier : le jour de Kipour, qui n’est pas compté parmi les fêtes parce que c’est un jour de jeûne. En outre, il existe onze jours de ‘Hol hamo’ed : cinq à Pessa’h, six à Soukotc.

 

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c Cela vaut pour Erets Israël. En dehors du pays, on pratique un second jour de Yom tov. Il y a donc davantage de jours de Yom tov, et moins de jours de ‘Hol hamo’ed.

Signification des fêtes Signification des fêtes L’étude de la Torah pendant la fête Ce qui différencie les fêtes du Chabbat La mitsva de la joie Se réjouir et réjouir autrui La joie au sein de sa famille Réjouir les pauvres et les personnes seules État d’esprit festif, interdit du deuil et de la peine Travaux permis et interdits Quelques-unes des lois de Yom tov Erouv tavchilin pour les besoins des préparatifs de Chabbat pendant Yom tov Mitsva du pèlerinage à Jérusalem ; aller saluer le rabbin Second jour de Yom tov en diaspora ‘Hol hamo’ed Les mitsvot de ‘Hol hamo’ed Travailler à ‘Hol hamo’ed : ce qui est permis, ce qui est interdit Travail destiné à éviter une perte