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- Chabbat, fêtes et solennités -

La mitsva de la joie

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La mitsva de la joie

La mitsva de la joie festive présente quatre aspects :

1) Les fêtes, comme le Chabbat, sont appelées « convocations saintes » (miqraé qodech), car c’est une mitsva que de les sanctifier par de bons repas et de beaux vêtements. Et puisque c’est une mitsva que de se réjouir les jours de fête, plus que les jours de Chabbat, il faut veiller à ce que les repas et les vêtements de fête soient plus distingués que ceux du Chabbat.

2) Un supplément de joie doit rayonner sur toute fête ; pour les hommes, par la boisson de vin ou de quelque autre spiritueux pendant le repas ; pour les femmes, par l’achat d’un nouveau vêtement ou d’un nouveau bijou en l’honneur de la fête ; pour les enfants, par des fruits ou des friandises savoureuses.

3) C’est une mitsva, pour ceux que cela réjouit, de chanter, de danser et de se promener, si ce n’est pas au détriment du temps qui doit être consacré à l’étude de la Torah, soit la moitié de la journée.

4) C’est une mitsva que d’être de bonne humeur, de s’abstenir de paroles attristantes, tout au long des jours de fête ; à ce titre, il est interdit d’observer des rites de deuil, de prononcer un éloge funèbre ou de jeûner (cf. ci-après, § 11).

La mitsva des repas festifs consiste à prendre, le Yom tov, deux repas, le premier le soir, le second le jour. Le Chabbat, les sages ont certes prescrit de prendre trois repas, ce qui s’accorde avec la signification profonde du Chabbat ; mais le Yom tov, la mitsva consiste à prendre deux repas, lesquels sont plus fastueux que ceux de Chabbat.

C’est une mitsva pour les hommes et pour les femmes que de boire du vin lors des repas de fête ; et pour ceux que la consommation de viande réjouit, c’est également une mitsva que d’en manger. Il faut cependant prendre garde de boire de façon exagérée : il n’y a point de joie dans l’ébriété, mais de la dissolution et de la sottise, un détachement d’avec la vie ; or ce qui nous est prescrit est de nous réjouir d’une joie reliée à la vie, et qui lui donne sens et valeur, un sens de mitsva et de sainteté. Ceux qui n’éprouvent pas de joie par la boisson de vin ou la consommation de viande achèteront, pour les repas de la fête, les aliments qui les réjouissent le plus.

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