‘Hol hamo’ed Second jour de Yom tov en diaspora Mitsva du pèlerinage à Jérusalem ; aller saluer le rabbin Erouv tavchilin pour les besoins des préparatifs de Chabbat pendant Yom tov Quelques-unes des lois de Yom tov Travaux permis et interdits État d’esprit festif, interdit du deuil et de la peine Réjouir les pauvres et les personnes seules La joie au sein de sa famille Se réjouir et réjouir autrui La mitsva de la joie Ce qui différencie les fêtes du Chabbat L’étude de la Torah pendant la fête Signification des fêtes Les fêtes de l’année La néoménie (Roch ‘hodech)
- Chabbat, fêtes et solennités -

Les mitsvot de ‘Hol hamo’ed

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Les mitsvot de ‘Hol hamo’ed

Repas : c’est une mitsva que de se réjouir à ‘Hol hamo’ed, avec les membres de sa famille et des invités, de faire chaque jour deux repas, l’un le soir, l’autre le jour, et de se délecter de bons mets, de boissons réjouissantes. Toutefois, parce que les jours de ‘Hol hamo’ed ne sont pas aussi importants que les jours de Yom tov, ces repas ont seulement le statut de mitsvad, non d’obligation (‘hova). Ce qui est obligatoire, c’est qu’un repas de ‘Hol hamo’ed soit plus délectable qu’un repas de jour ordinaire.

Vêtements : c’est une mitsva que de porter, à ‘Hol hamo’ed, de beaux et réjouissants habits, mais ce n’est pas une obligation. En revanche, il est obligatoire qu’une certaine différence soit perceptible, entre vêtements de ‘Hol hamo’ed et vêtements des jours ordinaires.

Étude de la Torah : de même que le Chabbat et le Yom tov, c’est une mitsva que d’étudier la Torah à ‘Hol hamo’ed, car c’est à cette fin que le Saint béni soit-Il donna des fêtes à Israël. C’est la raison pour laquelle il est interdit de travailler, à ‘Hol hamo’ed. Il faut donc consacrer la moitié de la journée à l’étude.

Au titre de la mitsva de la joie, chacun se réjouira avec ce qui est propre à réjouir son cœur ; par exemple avec des chants ou des danses ; de même, avec des promenades ou excursions, à condition qu’elles soient courtes et ne fatiguent ni ne perturbent, de sorte qu’elles participent de la joie de la fête sans empiéter sur la moitié  de la journée que l’on doit consacrer à la Torah. Toutefois, pour se rendre en pèlerinage à Jérusalem, ville de la sainteté et du sanctuaire, ou pour aller saluer son rabbin, on peut accomplir un long voyage, même si, ce jour-là, le temps d’étude s’en trouve réduit.

On ne fixe pas de mariage à ‘Hol hamo’ed, car la mitsva consiste à se réjouir de la fête, non d’une autre source de joie.

Peine et deuil : si quelqu’un meurt pendant la fête, on s’occupe de toutes les nécessités de son enterrement. Cependant, en raison de la joie de la fête, on ne fait point d’éloge funèbre, afin de ne pas trop susciter de larmes. Si le défunt était un grand érudit, toutefois, on prononce un bref éloge funèbre à son enterrement. Les enfants du défunt déchirent leur vêtement à l’approche de l’enterrement ; après celui-ci, ils remettent des vêtements de fête, car la joie de la fête repousse le deuil. Après la fête, ils accomplissent les sept jours de deuil. Quoique l’endeuillé ne marque pas les sept jours de deuil pendant la fête, ses amis et proches viennent lui rendre visite et l’encourager.

 

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d En d’autres termes, il s’agit d’actes méritoires, qui, si on les accomplit, sont constitutifs d’une mitsva, sans qu’il soit obligatoire de les accomplir a priori.

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