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La néoménie (Roch ‘hodech)

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La néoménie (Roch ‘hodech)

Lorsque le mois précédent est défectif (c’est-à-dire qu’il dure vingt-neuf jours), la néoménie dure un jour. Et lorsque le mois précédent est plein (qu’il dure trente jours), la néoménie dure deux jours : le premier jour a lieu le 30 du mois précédent, le second a lieu le premier jour du mois nouveau.

Dans la ‘Amida et le Birkat hamazon de Roch ‘hodech, on insère la prière Ya’alé véyavo (« Notre Dieu et Dieu de nos pères, que s’élève notre souvenir et le souvenir de nos pères… en ce jour de néoménie, pour nous prendre en miséricorde et nous secourir… »).

On a coutume de réciter le Hallel au cours de l’office du matin. Puis on fait une lecture de la Torah, à laquelle sont appelés quatre fidèles ; et l’on ajoute une ‘Amida de Moussaf.

Comme à chaque fête, il y a dans la néoménie, à côté de la joie, un élément de renouvellement. Ce jour est une occasion de repentir (techouva) et d’expiation (kapara). Aussi Roch ‘hodech est-il également appelé zeman kapara (« temps d’expiation »).

Ajouter de bons mets à l’ordinaire quotidien est une mitsva, à Roch ‘hodech ; toutefois, ce n’est pas une obligation (‘hova). En raison du caractère festif de Roch ‘hodech, il est interdit d’y prononcer un éloge funèbre, ou d’y jeûner.

Les femmes et la néoménie : à l’origine, il aurait convenu que Roch ‘hodech eût un statut équivalent à ‘Hol hamo’edb, où l’on n’accomplit pas de travaux non indispensables. Mais à cause de la faute du veau d’or, dans laquelle furent impliquées douze tribus d’Israël, le peuple hébreu n’accéda plus à toute la grandeur des douze néoménies de l’année. Aux femmes, cependant, parce qu’elles n’avaient point participé à cette faute, Dieu donna une récompense terrestre, consistant à « garder les néoménies plus que ne le font les hommes ». Dieu leur donna aussi une récompense dans le monde à venir, en ce que les femmes sont destinées à voir renouvelée leur jeunesse, comme la lune qui se renouvelle à chaque mois. Par conséquent, les femmes intègrent davantage la sainteté de Roch ‘hodech. Aussi convient-ils que les femmes expriment, plus que les hommes, le caractère festif de Roch ‘hodech, et qu’elles limitent leur travail.

Bénédiction de la lune (Birkat halevana ou Qidouch levana) : c’est une bénédiction de reconnaissance envers l’Éternel, pour la lune, de la lumière de laquelle nous jouissons la nuit. Il est de coutume de réciter cette bénédiction à l’issue du Chabbat qui suit Roch ‘hodech, à condition que la lune ait déjà commencé de croître et de projeter sa lumière. Au plus tard, elle se récite jusqu’au 15 du mois. Quand la lune est couverte de nuages, il ne faut pas réciter la bénédiction. Toutefois, si elle n’est couverte que d’un nuage léger, et que l’on puisse la voir et jouir quelque peu de sa lumière, on récite la bénédiction.

 

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b Jours intermédiaires de Pessa’h et de Soukot.

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