C’est une mitsva toranique que de donner aux cohanim trois parts, sur tout animal que l’on égorge : l’épaule, les joues et l’estomac ; ce afin d’assister les prêtres dans leur subsistance, pour qu’ils puissent étudier la Torah et l’enseigner au peuple juif. De nos jours, la coutume est de donner la contrevaleur monétaire de ces parts à un cohen qui enseigne la Torah publiquement.
C’est aussi une mitsva que de consacrer le premier-né de l’animal pur et de le donner au cohen, à charge pour celui-ci d’offrir l’animal en sacrifice et de manger de sa chair, afin de se renforcer dans son service divin et dans sa mission publique. Si le premier-né est une femelle, il n’est pas nécessaire de la donner au prêtre.
De nos jours, où nous n’avons pas la possibilité de sacrifier les premiers-nés du bétail, il faut prévenir la consécration du premier-né, ce que l’on fait en vendant une part de toute bête à un non-Juif. Dès lors que celui-ci est associé à la vente, le premier-né de la bête n’a point de sainteté.
