Les obligations de l’homme envers son prochain

Est-ce une mitsva que de donner la tsédaqa à un pauvre dans la rue ?

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Autrefois, il y avait des cas de gens affamés qui, si on ne leur donnait pas une pièce pour s’acheter une tranche de pain, risquaient de mourir de faim. C’est pourquoi nos sages prescrivirent de donner à tout pauvre qui tendait la main une somme suffisante pour l’achat d’une tranche de pain simple ; mais pas davantage, afin de ne pas encourager les tricheurs à demander l’aumône. Mais de nos jours, en Israël, on peut difficilement supposer que ceux qui tendent la main dans la rue manquent de pain. Aussi n’y a-t-il pas de mitsva de leur donner la tsédaqa ; il faut plutôt les adresser aux organismes d’aide sociale ou aux administrateurs de la tsédaqa.