Les obligations de l’homme envers son prochain

Associer les pauvres et les personnes seules aux occasions joyeuses

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Quand on organise une fête, par exemple une fête de mariage, on se souviendra d’inviter en premier lieu les pauvres, les veuves et les personnes à l’âme contristée, parmi ses connaissances. Car ce n’est que lorsqu’on associe à sa joie ceux de ses proches et de ses connaissances auxquels le sort ne sourit guère, que la joie sera véritable, et agréée devant Dieu. À l’inverse, si l’on oublie de les inviter, ces personnes penseront qu’elles ne sont pas souhaitées, que leur présence ternirait l’ambiance, de sorte que l’affront et la souffrance qu’ils éprouvent augmentent.

De même, lors des fêtes du calendrier, chacun doit penser à ses proches, voisins et connaissances à qui il est difficile de se réjouir en raison de leur pauvreté ou de leur solitude, et les associer à la joie de la fête, comme il est dit : « Et tu te réjouiras en ta fête, toi, ton fils, ta fille, son serviteur, ta servante, le lévite, le prosélyte, l’orphelin et la veuve qui sont en tes portes » (Dt 16, 14).