Les obligations de l’homme envers son prochain

« Tu ne tueras point »

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La gravité de l’interdit du meurtre est évidente pour tout le monde. Le meurtrier transgresse à la fois tous les interdits obligeant l’homme envers son prochain, d’une part, l’homme envers Dieu d’autre part. En effet, le meurtre d’un être humain fait obstacle à toutes les bonnes choses que cet être aurait pu connaître dans la suite de sa vie. De plus, le meurtrier faute envers le Créateur, qui avait octroyé la vie à cet être ; lui, le meurtrier, la lui ôte. Et puisque d’Adam, le premier homme, découle toute l’humanité, nous voyons qu’un seul homme renferme tout un monde, et tout ce qu’il contient. Comme le disent les sages : « C’est pourquoi l’homme fut créé seul en ce monde, pour apprendre que quiconque fait périr une seule personne, on le lui impute comme s’il avait fait périr un entier monde. Et quiconque fait vivre une seule personne, on le lui impute comme s’il avait fait vivre un entier monde » (Sanhédrin, chap. 4, michna 5).

Quant à la constitution de l’interdit, il n’y a pas de différence entre personne jeune ou vieille, entre personne bien portante ou malade, car la valeur d’une minute de vie est infinie, et celui qui ôte la vie d’autrui commet l’interdit de meurtre.