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Prélèvement de la ‘hala

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Si l’on prépare de la pâte à partir d’une des cinq céréales que sont le blé, l’orge, l’épeautre, l’avoine et le seigle afin d’en faire du pain ou du gâteau, et que la quantité de farine soit d’un volume égal ou supérieur à 2,16 litres (ce qui représente, pour de la farine blanche, environ 1,55 kilo), il faut prélever une part de la pâte, appelée ‘hala.

Quand existait l’état de tahara (pureté) parmi le peuple juif, la part que l’on prélevait en tant que ‘hala représentait environ 2 à 4 pour 100. Ainsi, par les prélèvements sur les produits agricoles et par la ‘hala sur la pâte, les Israélites soutenaient les prêtres, qui les servaient dans le cadre du service du Temple, et qui faisaient office de précepteurs et de travailleurs sociaux. De nos jours où la pureté est, halakhiquement, suspendue, il est interdit de manger la ‘hala. Aussi ne prélève-t-on, comme ‘hala, qu’une quantité minime de pâte.

La mitsva se pratique ainsi : après que la farine et l’eau se sont formées en pâte, on prélève une quantité minime de pâte comme ‘hala, et l’on prononce la bénédiction : Baroukh Ata, Ado-naï, Elo-hénou, Mélekh ha’olam, acher qidechanou bé-mitsvotav vétsivanou lehafrich ‘hala (« Béni sois-Tu, Éternel, notre Dieu, Roi de l’univers, qui nous as sanctifiés par tes commandements, et nous as ordonné d’accomplir le prélèvement sur la pâte »).

Le morceau de pâte prélevé comme ‘hala doit être enveloppé puis mis à la poubelle, ou bien brûlé, de façon qu’on ne le mange pas par erreur. Puisque, pour toutes les mitsvot afférentes à la maison, les femmes ont priorité, c’est le droit de la femme que d’accomplir la mitsva, quand l’homme et la femme préparent ensemble du pain ou des gâteaux. De nombreuses femmes chérissent cette mitsva, parce qu’elle révèle la sainteté que recèle le pain, aliment le plus important de l’homme.