Les obligations de l’homme envers son prochain

L’interdit de la flatterie

< 1 minutes à lire

Il est interdit de flatter le méchant, c’est-à-dire de justifier les actes du méchant ou de le louer ; car le flatter, c’est l’encourager à persévérer dans sa voie, et c’est s’associer à ses mauvaises actions. Aussi, même quand il n’y a pas de possibilité de réprimander le méchant, parce que c’est un homme violent et dangereux, il faut à tout le moins avoir soin de ne pas le flatter. Nos sages enseignent que la punition de celui qui flatte le méchant est que lui-même ou ses enfants seront exploités par un méchant semblable à celui qu’il aura renforcé par sa flatterie.

Même si l’on ne loue pas les mauvaises actions du méchant, mais seulement qu’on l’honore et qu’on loue de façon générale sa personnalité, on enfreint l’interdit de flatterie. Par conséquent, si l’on doit mentionner une bonne action accomplie par un homme mauvais, il est obligatoire de mentionner aussi ses mauvaises actions, afin que les gens ne soient pas entraînés à sa suite. Il faut être prêt à perdre une partie de son statut ou de son argent, pourvu qu’on ne flatte pas un homme qui n’est pas digne d’être honoré. Ce n’est qu’en cas de danger vital qu’il est permis, faute de choix, de flatter un méchant.