La dîme du pauvre (ma’asser ‘ani) La mitsva de la tsédaqa Les principes que nous enseignent les dons agricoles Signification des cinq dons, autrefois Les cinq dons réservés aux pauvres
- Les obligations de l’homme envers son prochain -

Ordre de priorité

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Ordre de priorité

Quand plusieurs pauvres ont besoin d’aide, et que l’on n’est pas en mesure de les aider tous, on doit adopter trois principes, ainsi qu’il est dit : « Quand il y aura parmi toi un pauvre, l’un d’entre tes frères, en l’une de tes portes, en ton pays que l’Éternel ton Dieu te donne, tu n’endurciras pas ton cœur, ni ne retireras ta main de devers ton frère pauvre » (Dt 15, 7).

Le premier principe que l’on tire de ce verset nous est donné par le mot evion (pauvre, indigent) : quand un pauvre souffre de faim, il doit être considéré comme plus pauvre que d’autres, et il y a lieu de lui donner la priorité sur le pauvre qui a besoin d’habits ou de meubles.

Le deuxième principe vient des mots mé-a’had a’hékha (« l’un d’entre tes frères ») : notre responsabilité envers les membres de notre famille a priorité ; et, parmi les membres de la famille, la priorité bénéficie au plus proche. Aussi les parents ont-ils priorité sur les grands enfants, les enfants sur les frères, les frères sur les oncles, les oncles sur les cousins et sur les amis proches.

Le troisième principe est exprimé par les mots be-a’had che’arékha (« en l’une de tes portes », c’est-à-dire de tes villes) : les pauvres de ta ville ont priorité sur ceux d’une autre ville (‘aniyé ‘irekha qodmin), ce qui signifie que nos proches voisins ont priorité sur les pauvres du quartier, ceux du quartier sur ceux de la ville, ceux de la ville sur ceux d’une autre ville. En cas de contradiction entre ces principes, le premier a priorité sur le deuxième, et le deuxième sur le troisième.

Les administrateurs de la tsédaqa de tel quartier ou de telle ville doivent s’occuper de l’ensemble des pauvres qui sont placés sous leur responsabilité en vertu du premier principe, d’après lequel sont prioritaires ceux qui souffrent le plus de la pauvreté.

Quand des non-Juifs habitent près de Juifs, et tant qu’ils se conduisent avec courtoisie, c’est une mitsva que d’aider leurs pauvres avec les pauvres juifs.

La responsabilité s’étend par cercles La responsabilité s’étend par cercles Des administrateurs de tsédaqa qui soient perspicaces et justes Est-ce une mitsva que de donner la tsédaqa à un pauvre dans la rue ? La mitsva, dans un pays où l’aide sociale est développée Mitsva de la dîme d’argent (ma’asser kessafim) Affectation du ma’asser La richesse qui découle du ma’asser Boîtes de tsédaqa que l’on a chez soi La mitsva de prêter Remise de dettes (chemitat kessafim) Caisse de prêt (gma’h) Interdit du prêt à intérêt Héter ‘isqa Découvert bancaire Bénédiction pour tous les peuples et toutes les familles