Mitsva de la dîme d’argent (ma’asser kessafim) La mitsva, dans un pays où l’aide sociale est développée Est-ce une mitsva que de donner la tsédaqa à un pauvre dans la rue ? Des administrateurs de tsédaqa qui soient perspicaces et justes La responsabilité s’étend par cercles Ordre de priorité La dîme du pauvre (ma’asser ‘ani) La mitsva de la tsédaqa Les principes que nous enseignent les dons agricoles Signification des cinq dons, autrefois Les cinq dons réservés aux pauvres
- Les obligations de l’homme envers son prochain -

Affectation du ma’asser

2 minutes à lire

Affectation du ma’asser

De même que les prélèvements et dîmes que la Torah a prescrits sur la récolte agricole sont destinés à soutenir les cohanim et les lévites, qui étaient chargés de l’enseignement de la Torah, des mitsvot et de l’instruction halakhique parmi le peuple d’Israël, de même, l’affectation la meilleure du ma’asser est d’aider les yéchivot à former la nouvelle génération de rabbins et d’éducateurs, lesquels instruiront et guideront le peuple dans les voies de la Torah et des mitsvot, de la morale et de l’assiduité, du travail et de la connaissance, des valeurs familiales et du volontariat social. Cependant, lorsqu’il y a de nombreux pauvres, qui ont besoin de choses élémentaires, comme de pain et de vêtements, il faut affecter la majorité de la dîme d’argent à leurs besoins. On peut dire que, dans une situation normale, le ma’asser est donné en tant que « traitement préventif et d’amélioration », car, grâce à l’étude de la Torah et sous sa conduite, la valeur du travail et de la science échoira à tous : les gens travailleront avec zèle et professionnalisme, les familles programmeront leur économie domestique comme il convient, la bénédiction abondera et les pauvres ne seront plus nombreux. Mais quand le « traitement préventif » ne réussit pas – quand les étudiants de Torah n’éduquent pas la population au travail et au développement de la société, de la science et de l’économie –, alors, la majorité du ma’asser doit être consacrée aux « malades » eux-mêmes, c’est-à-dire aux pauvres et aux autres personnes dans le besoin.

Quant à l’ordre de préférence à observer en matière de dons aux yéchivot : le donateur doit préférer les yéchivot proches de sa conception du monde ; par cela, il s’associera à la formation d’un monde de Torah conforme à son chemin et à ses valeurs. En cas de nécessité, on peut, au titre du ma’asser, faire des dons pour les besoins d’autres mitsvot, telles que la construction d’une synagogue.

Il est interdit de payer, avec l’argent du ma’asser, le prix de mitsvot que l’on a l’obligation d’accomplir. On ne peut donc acheter des téphilines ou des mézouzot, ni payer sa contribution obligatoire à la synagogue, avec l’argent du ma’asser. De même, il ne faut pas payer la scolarité des enfants avec cet argent-là, puisqu’il s’agit d’une mitsva incombant obligatoirement aux parents.

La richesse qui découle du ma’asser La richesse qui découle du ma’asser Boîtes de tsédaqa que l’on a chez soi La mitsva de prêter Remise de dettes (chemitat kessafim) Caisse de prêt (gma’h) Interdit du prêt à intérêt Héter ‘isqa Découvert bancaire Bénédiction pour tous les peuples et toutes les familles