Karpas et ablution des mains Mitsva de l’accoudement (hassava) Les quatre coupes de vin Préparatifs du Séder La Haggada : sens de certains passages « La Torah parle de quatre fils. » Commencer le Séder par une question
- Chabbat, fêtes et solennités -

Ya’hats : couper la matsa centrale en deux

1 minutes à lire

Ya’hats : couper la matsa centrale en deux

On dispose trois matsot devant le maître de céans (‘orekh ha-Séder). La matsa supérieure et l’inférieure restent pour l’instant entières, afin que l’on puisse prononcer, par la suite, la bénédiction Hamotsi sur un couple de pains (lé’hem michné), comme à chaque Chabbat ou fête (cf. ci-dessus, chap. 26 § 22).

Après la consommation du karpas, le maître de céans coupe la matsa médiane. En effet, la matsa est appelée « pain de misère » (ou « pain pauvre ») ; or les pauvres ont l’usage de manger des pains rompus, car ils n’ont pas la possibilité d’acheter des pains entiers.

La rupture de la matsa centrale se fait avant de commencer le récit de la sortie d’Égypte, afin que la matsa rompue soit visible pour les convives pendant qu’on lit la Haggada, de sorte que soit rappelée la pauvreté de l’esclavage.

Après que l’on a rompu la matsa centrale, on garde la moitié la plus grande pour l’afikoman, c’est-à-dire le morceau de matsa qui sera mangé à la fin du repas, en souvenir la consommation de l’agneau pascal (cf. ci-après, § 14).

Dans de nombreux foyers, il est d’usage de cacher l’afikoman ; les enfants s’efforcent alors de la trouver et de la garder jusqu’à la fin du repas, et ils ne la rendent que contre la promesse d’un cadeau. Ainsi, ils restent éveillés tout au long du Séder. D’autres ont coutume de promettre un cadeau à chacun des enfants qui restera éveillé jusqu’à la fin de la consommation de l’afikoman, sans qu’il soit besoin de la cacher.

Maguid : le récit Maguid : le récit Mitsva de la consommation de la matsa Mitsva de consommer le maror et le korekh Repas L’afikoman Conclusion du Séder