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Commencer le Séder par une question

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Commencer le Séder par une question

C’est une mitsva que de raconter la sortie d’Égypte sous forme de questions et de réponses, car, de cette façon, le cœur et l’esprit s’ouvrent à l’accueil de la réponse ; et puisque le message que nous devons transmettre, le soir du Séder, est si important et fondamental, il nous est prescrit de le transmettre de la meilleure façon.

C’est aussi pour cette raison qu’il nous est ordonné de manger la matsa, l’agneau pascal et les herbes amères : afin que les enfants comprennent que cette nuit est unique en son genre, et que soit attisée leur curiosité, qu’ils désirent comprendre et poser des questions sur sa signification.

Dans le prolongement de cela, les sages ont prescrit de modifier certains éléments de l’ordinaire des repas, afin de susciter davantage encore la surprise des enfants, et leur questionnement. De même, les sages ont institué la récitation du Ma nichtana (« Qu’est-ce qui différencie cette nuit de toutes les autres nuits ? »), texte par lequel les enfants expriment leur étonnement devant les changements qui marquent cette soirée. C’est à partir de ces questions qu’on leur fait le récit de la sortie d’Égypte.

Quand il n’y a pas d’enfants, l’un des convives récite le Ma nichtana. Même si l’on passe seul la soirée pascale, il faut l’introduire par les questions du Ma nichtana.

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