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Conclusion du Séder

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Conclusion du Séder

Après avoir mangé l’afikoman, on verse la troisième coupe, sur laquelle on récite le Birkat hamazon. Quand s’achève le Birkat hamazon, on boit la troisième couped et l’on verse la quatrième, afin de réciter sur elle la deuxième partie du Hallel et d’autres cantiques de reconnaissance envers l’Éternel.

Coupe du prophète Élie (kos chel Elyahou) : tandis qu’on verse la quatrième coupe, nombreux sont ceux qui ont pour coutume de verser encore une coupe, que l’on appelle coupe d’Élie, et que l’on ne boit pas le soir du Séder. Avant d’aller dormir, on la recouvre ; beaucoup ont coutume de réciter sur elle, le lendemain, le Qidouch du jour.

La signification de cette coutume est la suivante : nous buvons quatre coupes correspondant aux quatre expressions de Délivrance associées à la sortie d’Égyptee ; or, puisqu’il existe, dans ce passage de l’Exode, une cinquième expression de Délivrance, relative à notre entrée en terre d’Israëlf, la question s’est posée de savoir s’il convenait, dès maintenant, alors que le Temple est détruit, de boire une cinquième coupe, correspondant à cette cinquième expression. C’est en référence à cela que nous versons une cinquième coupe, mais que nous ne la buvons pas. Lorsque le prophète Élie viendra et se révélera, nous saurons que la Délivrance est venue, et qu’est venu le temps de boire également la cinquième coupe, en l’honneur de notre Délivrance.

Après le Séder, certains ont coutume de lire le Cantique des cantiques, qui fait allusion à l’amour unissant le Saint béni soit-Il et Israël ; de cet amour suprême découle l’amour saint unissant l’homme et sa femme.

C’est une mitsva que de poursuivre longuement, pendant cette nuit, l’étude de la sortie d’Égypte, des miracles et des prodiges que produisit l’Éternel en faveur de nos ancêtres, ou d’étudier les lois de Pessa’h, jusqu’au moment où l’on commence à somnoler. Car quiconque ajoute au récit de la sortie d’Égypte durant cette nuit est digne d’éloge.

 

 

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d En étant accoudé sur le côté gauche.

e Cf. ci-dessus, note b.

 

f « Et Je vous amènerai sur la terre que, levant la main, J’ai juré de donner à Abraham, à Isaac et à Jacob ; et Je vous la donnerai en héritage, Je suis l’Éternel » (Ex 6, 8).