Nécessité d’un certificat de cacheroute pour la nourriture industrielle Nécessité d’un certificat de cacheroute dans les restaurants et les hôtels Manger chez un ami juif non pratiquant Immersion des ustensiles Trinquer, participer aux fêtes de non-Juifs Boissons alcoolisées Interdits sévères relatifs au vin des non-Juifs Lait et fromage des non-Juifs Malade dépendant Plats cuits par des non-Juifs Pain des non-Juifs Interdits relatifs à la nourriture des non-Juifs Aliments dangereux et mises en garde diététiques Séparation du carné et du lacté dans la cuisine Ne pas manger de lait après la viande, et inversement L’interdit du mélange de viande et de lait Le lait Les œufs Dons aux prêtres sur les viandes Interdit du sang et cachérisation de la viande Le nerf sciatique Graisses interdites (‘hélev) Viande cachère et ‘halaq Abattage Espèces autorisées, espèces interdites La consommation de viande Interdit des insectes et des vers Prélèvement de la ‘hala Les prélèvements et les dîmes, de nos jours Prélèvements et dîmes Hybrides de la vigne Récolte nouvelle (‘hadach) et fruits du jeune arbre (‘orla)
- Obligations de l’homme envers Dieu -

Divers types de certificat

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Divers types de certificat

Dans le monde de la cacheroute, il est d’usage d’attribuer deux types de certificat : certificat de cacheroute ordinaire, certificat de cacheroute méhadrinf. Les deux types de surveillance diffèrent à deux égards :

a) Dans le cadre d’une surveillance ordinaire, on suit les principes de la halakha, tandis que dans une surveillance de type méhadrin, on tient compte de l’opinion des décisionnaires rigoureux, au-delà de ce à quoi obligent les principes de la halakha.

b) Quant au niveau de contrôle : lorsque la cacheroute est ordinaire, on se conduit d’après les principes halakhiques habituels, et l’on se fie au propriétaire de l’établissement pour qu’il respecte les procédures de cacheroute dont on est convenu avec lui. Le surveillant (machguia’h) vient contrôler l’établissement de temps en temps, afin de vérifier s’il est en effet conduit comme convenu. Si l’on s’aperçoit qu’une tricherie a eu lieu, on retire le certificat ; mais tant que l’on n’a pas trouvé de problème significatif, on continue de se fier au propriétaire. Dans le cadre d’une cacheroute la-méhadrin, en revanche, on se fie moins au propriétaire. En général, on exige qu’un surveillant soit sur place, et accompagne de près tout le travail de préparation alimentaire ; et pour toute transgression légère des instructions, on peut retirer le certificat de cacheroute.

La halakha oblige à observer soigneusement une cacheroute ordinaire ; et si l’on veut embellir sa pratique, on préfère une cacheroute la-méhadrin. S’agissant de restaurants de viande, les craintes sont plus grandes, aussi est-il conseillé de choisir une cacheroute la-méhadrin.

Il existe de nombreux organismes de cacheroute. Le consommateur ordinaire ne peut savoir qui est plus digne de foi, qui l’est moins ; mais puisque presque tous sont fiables à un degré élémentaire, on peut se fier à tous. Et bien que, à de rares occasions, il apparaisse que des imposteurs ont vendu de la nourriture non cachère, il n’y a pas, à s’en tenir aux principes de la halakha, à craindre de tels cas, puisqu’il s’agit d’une infime minorité ; on peut donc se fier à tout certificat de cacheroute délivré par un rabbin diplômé ou par un organisme de cacheroute. Et si l’on veut donner à sa pratique un supplément de perfection, on vérifiera auprès d’un rabbin le niveau de cacheroute des différents organismes.

 

 

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f Cf. ci-dessus note d.

L’interdit de faire le commerce d’aliments non cachères L’interdit de faire le commerce d’aliments non cachères