Espèces autorisées, espèces interdites La consommation de viande Interdit des insectes et des vers Prélèvement de la ‘hala Les prélèvements et les dîmes, de nos jours Prélèvements et dîmes Hybrides de la vigne Récolte nouvelle (‘hadach) et fruits du jeune arbre (‘orla)
- Obligations de l’homme envers Dieu -

Abattage

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Abattage

Les animaux domestiques, les animaux sauvages et les oiseaux purs sont autorisés à la consommation à la condition qu’ils soient abattus conformément à la halakha. S’ils ne l’ont pas été, leur statut est celui d’un cadavre animal (nevéla), qu’il est interdit de manger. Lors de l’abattage, on tranche deux organes : la trachée-artère et l’œsophage, ainsi que les vaisseaux sanguins qui les bordent. L’abattage (che’hita) est la façon la plus facile de tuer un animal sans souffrances. En effet, l’artère qui fournit la majorité du sang au cerveau passe par l’endroit où l’on tranche, de sorte que, tout de suite après l’abattage, le cerveau ne reçoit plus de sang ; et, avant que les signes de douleur ne parviennent au cerveau, celui-ci n’est déjà plus capable de les intégrer. Dans la seconde qui précède elle-même, la douleur n’est pas sentie, car l’abattage doit être fait avec un couteau tranchant et lisse, en un mouvement rapide. Les poissons, dont le système nerveux et les sensations sont moins développées, ne requièrent pas d’abattage.

Il existe d’autres interdits relatifs à la consommation de viande, qui tendent eux aussi à diminuer la souffrance des animaux. Trancher un membre d’un animal vivant pour le consommer est interdit ; pour les non-Juifs eux-mêmes, c’est interdit en vertu de la législation noa’hide.

C’est une mitsva que de recouvrir de terre le sang de l’animal sauvage ou de l’oiseau, qui s’écoule par l’effet de l’abattage. En effet, ces animaux vivent généralement dans la nature, et en recouvrant leur sang, il y a une forme d’excuse que l’on présente pour les avoir chassés. Il n’est en revanche pas nécessaire de recouvrir le sang des animaux domestiques, puisque c’est l’homme qui les élève.

Il est interdit d’égorger un animal et son enfant le même jour. De même, il nous est interdit de prendre l’oiselle de dessus ses oisillons (cf. ci-après, chap. 25 § 12).

Viande cachère et ‘halaq Viande cachère et ‘halaq Graisses interdites (‘hélev) Le nerf sciatique Interdit du sang et cachérisation de la viande Dons aux prêtres sur les viandes Les œufs Le lait L’interdit du mélange de viande et de lait Ne pas manger de lait après la viande, et inversement Séparation du carné et du lacté dans la cuisine Aliments dangereux et mises en garde diététiques Interdits relatifs à la nourriture des non-Juifs Pain des non-Juifs Plats cuits par des non-Juifs Malade dépendant Lait et fromage des non-Juifs Interdits sévères relatifs au vin des non-Juifs Boissons alcoolisées Trinquer, participer aux fêtes de non-Juifs Immersion des ustensiles Manger chez un ami juif non pratiquant Nécessité d’un certificat de cacheroute dans les restaurants et les hôtels Nécessité d’un certificat de cacheroute pour la nourriture industrielle Divers types de certificat L’interdit de faire le commerce d’aliments non cachères