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Toit de branchages et de feuillages : sekhakh valide

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Toit de branchages et de feuillages : sekhakh valide

Le sekhakh (litt. « ce qui recouvre ») est, du point de vue halakhique, la partie essentielle de la souka, et c’est d’après son nom que le mot souka est formé.

Le sekhakh doit répondre à trois exigences : a) il doit être fait de choses qui poussent sur le sol, c’est-à-dire de végétaux, tels que les arbres et les buissons. Le fer, le caoutchouc et le plastique, en revanche, ne sont point valides pour servir de sekhakh, puisqu’ils ne sont pas des végétaux. b) Les éléments constitutifs du sekhakh doivent être détachés de la source de leur croissance ; en d’autres termes, il doit s’agir de branchages et de feuillages qui ont été coupés, et qui ne restent pas reliés à la terre. c) Le sekhakh doit garder la forme brute qu’il avait dans la nature ; par conséquent, les fragments de tronc, les branches, et même les planches simples sont valides pour constituer le sekhakh. Mais si l’on en a fait des ustensiles, tels que des chaises ou des lits, les fragments de bois sont désormais invalides pour former le sekhakh.

L’ombre doit être majoritaire par rapport au soleil : le sekhakh doit protéger du soleil, et tant qu’il fait écran à la majorité des rayons du soleil, il est valide. On mesure cela au niveau du sekhakh lui-même : si, au sein du sekhakh, l’ombre est majoritaire par rapport au soleil, mais qu’au sol il semble que le soleil l’emporte sur l’ombre, la souka est valide. En effet, il est dans la nature des rayons solaires d’aller en s’élargissant à mesure qu’ils descendent ; mais dans le même temps, ils perdent en densité, de sorte qu’en réalité c’est l’ombre de la souka qui est majoritaire.

Si, dans la plus grande partie de la souka, l’ombre est majoritaire, mais que le soleil le soit dans une minorité de la souka, la souka est valide dans son entier ; et ceux-là même qui sont assis sous la partie plus clairsemée du sekhakh accomplissent la mitsva.

A priori, il est bon que le sekhakh assure beaucoup d’ombre, afin qu’il soit agréable de résider dans la souka. D’un autre côté, afin que l’on puisse voir à travers lui des étoiles la nuit, ou tout au moins le scintillement du soleil le jour, il ne doit pas être trop épais, comme le sont les maisons fixes. A posteriori, même si aucun rayon du soleil ne pénètre à travers le sekhakh, celui-ci est cachère.

C’est le sekhakh qui doit faire de l’ombre à ceux qui se trouvent dans la souka. Si l’on a étendu un drap sous le sekhakh afin d’augmenter l’ombre de la souka, celle-ci n’est plus valide.

C’est une mitsva que de décorer la souka. Tant qu’un ornement contigu au sekhakh est d’une largeur ne dépassant pas environ vingt centimètres, il ne constitue pas une séparation entre le sekhakh et l’homme, puisqu’il est destiné à la décoration, non à donner de l’ombre.

 

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