Chemini ‘atséret Hocha’na rabba Bénédiction du loulav ; comment l’agiter Conditions de validité des quatre espèces Lois des quatre espèces Les quatre espèces et l’unité d’Israël Dormir dans la souka Le malade et la personne qui souffrirait de son séjour sont dispensés Mitsva de manger dans la souka Mitsva de résider dans la souka Quelques règles relatives à la souka Toit de branchages et de feuillages : sekhakh valide Coutume de la réception des hôtes (ouchpizin) Israël et les nations La souka, lumière enveloppante (or maqif) Souvenir des nuées de gloire et de la providence divine Significations de la souka Mitsva de la souka – habitation temporaire Fête de la récolte et de la joie
- Chabbat, fêtes et solennités -

Sim’hat Torah

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Sim’hat Torah

Pour que la signification du jour de Chemini ‘Atséret s’exprimât entièrement, les sages ont décidé qu’en ce jour on achèverait la lecture annuelle de la Torah, c’est-à-dire que la lecture de l’ensemble des parachot hebdomadaires se terminerait à Chemini ‘atséret. En d’autres termes, concurremment avec l’achèvement du cycle annuel des fêtes, nous terminons aussi la lecture de la Torah. Et de même que l’Éternel a fixé ce jour pour la réjouissance du peuple d’Israël, de même le peuple d’Israël a-t-il décidé qu’on s’y réjouirait par la Torah que l’Éternel nous a donnée. C’est bien ce qui convient, puisque Israël ne saurait subsister sans Torah ; et c’est seulement par l’effet de leur union que la parole divine se révèle dans le monde, pour l’élever et le parachever. Aussi la joie, en ce jour-là, s’élève jusqu’aux nues.

On a coutume d’organiser, en l’honneur de Sim’hat Torah, sept haqafote le soir, et sept autres le jour. Les haqafot font allusion à la lumière divine entourant les mondes (or maqif), c’est-à-dire à une haute illumination, qui nous enveloppe, nous élève et nous inspire, mais qu’il nous est impossible d’appréhender de façon intellectuellement définie, en raison de son élévation. Toutes les notions que nous avons étudiées et comprises dans le cours de l’année relèvent de la lumière intérieure (or penimi), intégrée de manière définie dans notre intellect. Au moment de la clôture de la Torah et des fêtes, nous avons le mérite de recueillir une part de la lumière enveloppante, qui se dégage de l’ensemble de la Torah.

Nombreux sont ceux qui ont coutume de faire un Qidouch au milieu des haqafot, et de boire force vin, mais sans se soûler.

On prie ce jour-là pour la pluie, et l’on commence à mentionner celle-ci dans la ‘Amida. Et puisque la Torah est comparée à l’eau, il convient, lors de la prière pour la pluie, de prier également pour que nous ayons le mérite d’étudier abondamment la Torah.

 

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e Haqafa, plur. haqafot : procession en rond que font les fidèles, en dansant et en chantant, autour des rouleaux de la Torah.