Les quatre espèces doivent être de taille raisonnable, ne pas être trop petites. Elles doivent être fraîches ; si elles ont séché au point qu’il n’y reste aucune humidité et que leur couleur a pâli, elles ne sont point valides. Pour conserver la fraîcheur des branches de myrte et de saule, il faut les garder dans un sachet hermétique ou les faire tremper dans l’eau.
Branche de palmier : quand elle est droite, elle est dans sa perfection. Si elle est courbe comme un demi-cercle, ou si elle a entièrement séché, elle n’est pas valide. Les feuilles du loulav doivent être contiguës à la tige centrale ; si elles sont commencé à s’ouvrir au point que l’on ne peut les accoler à la tige centrale, le loulav est invalide.
Myrte : les branches doivent répondre à l’exigence du verset, être des « rameaux de l’arbre feuillu », c’est-à-dire des branches sur lesquelles croissent les feuilles par groupes de trois, qui paraissent être une tresse, et recouvrent la branche, au point que celle-ci prend l’allure d’un rameau feuillu.
Saule : si le sommet de la tige est coupé, elle n’est pas valide. Mais si seule la feuille supérieure est coupée, tandis que la tige demeure entière, elle est valide.
Cédrat : de même que, pour chaque fruit, il existe des variétés différentes, ainsi pour le cédrat ; et toutes les variétés sont valides pour la mitsva. Tous les cédrats ont d’abord un pitamc ; mais le plus souvent, le pitam sèche et tombe quand le fruit est encore très petit. Le cédrat est alors cachère a priori. Toutefois, pour les variétés dont le pitam reste en principe partie intégrante du fruit, il faut veiller à ce qu’il ne tombe pas, ce qui aurait pour effet d’invalider le cédrat.
Quand un cédrat a une tache très inhabituelle, cette tache l’invalide. Mais les taches ordinaires, dont la couleur est jaune, grisâtre ou brune, et que l’on trouve sur les cédrats (taches appelées blattlech), ne sont pas cause d’invalidité, puisque telle est la nature des cédrats. En général, ces taches sont dues au contact avec des feuilles ou des branches, qui créent sur le cédrat une sorte de rayure légère, laquelle extrait un liquide qui, par la suite, se fige sur l’écorce du cédrat.
Même après que le cédrat a été cueilli, s’il reçoit un coup, qu’il s’en trouve abîmé et libère un peu de liquide transparent, cela entraînera l’apparition d’une tache brune à cet endroit. Cette tache n’est pas invalidante ; mais elle porte préjudice au hidour, la beauté particulière qui est requise du cédrat ; aussi a-t-on soin de conserver le cédrat dans un filet spongieux. Et s’il advient que le cédrat reçoit un coup, il est bon de le rincer afin d’ôter le liquide qui s’en est libéré, et de prévenir ainsi l’apparition de taches.
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c Pointe, petite excroissance surplombant la partie supérieure du fruit.