C’est une mitsva que de dormir dans la souka, même s’il s’agit d’un léger somme. Toutefois, la simple somnolence, qui survient quand on s’assoupit sans y prêter garde, et même contrairement à sa volonté, pendant un voyage ou pendant un cours, n’est pas même considérée comme un léger somme, de sorte qu’il n’y a pas d’interdit à somnoler ainsi en dehors de la souka.
Si l’on souffre d’avoir à dormir dans la souka – par exemple, si l’on a tendance à s’enrhumer quand la nuit est froide, ou si l’on ne parvient pas à s’y endormir, à cause de la tension qu’on éprouve à se trouver dans un environnement différent –, on est dispensé d’y dormir.
A priori, un homme marié doit construire une souka où il puisse dormir avec sa femme. S’il est difficile à sa femme de dormir dans la souka, ou qu’il n’y ait pas assez de place pour construire une souka où la femme puisse dormir elle aussi, certains auteurs estiment que l’homme a le statut de mitsta’er (celui qui éprouverait un réel désagrément à rester), et peut, dès lors, dormir dans la maison en compagnie de sa femme. Selon d’autres auteurs, ce n’est que dans le cas où les époux souffriraient vraiment de ne pas dormir dans le même lieu que l’homme est dispensé de dormir dans la souka. D’autres encore estiment que, même s’ils en souffrent réellement, dormir dans la souka reste une obligation pour l’homme.
Il est permis d’accomplir la mitsvat ‘ona (mitsva des relations conjugales) dans la souka.