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Pendant les sept jours de Soukot, il nous est prescrit de résider dans une cabane, la souka, comme il est dit : « Vous résiderez dans des cabanes, sept jours durant » (Lv 23, 42). La souka est une habitation temporaire. Pour être considérée comme telle, elle doit donc réunir ces deux conditions : 1) elle doit être propre à être habitée ; b) elle doit être temporaire. Par conséquent, si la souka est d’une hauteur inférieure à dix téfa’h (environ 80 cm), ou d’une largeur inférieure à sept téfa’h (environ 56 cm), elle n’est pas valide, puisqu’elle n’est pas du tout apte à être habitée. À l’inverse, si l’on a placé sur son toit des planches, comme il est d’usage de le faire pour le plafond fixe d’une maison de bois, la souka est invalide, car ce plafond en fait une habitation considérée comme permanente.
C’est le toit de branchages et de feuillages (sekhakh) qui doit être temporaire, tandis que les parois (defanot), elles, peuvent être fixes. Aussi est-il permis d’ôter le toit d’une maison et d’y installer un sekhakh à la place. Et puisque la souka est une habitation temporaire, il est permis de l’ériger sur une voiture ou un bateau : elle sera valide, même pendant le temps du voyage.
Une souka dotée de trois parois est valide ; mais il est meilleur de construire une souka d’un plus haut degré de perfection, à quatre parois pleines, et de pratiquer dans l’une d’entre elles une porte que l’on puisse fermer, afin qu’elle soit confortable, à l’abri du soleil et du vent. Cependant, en cas de nécessité, on peut utiliser des parois de plastique ou de verre, où passe le soleil, ou encore une toile fine, qui ne protège pas du froid. Même une clôture grillagée, qui laisse passer le vent, est valide en tant que paroi.
La souka doit être dressée sous le ciel, afin que seul le toit de branchages abrite celui qui s’y trouve, et non quelque autre élément. Par conséquent, si l’on construit sa souka sous le toit d’une maison, ou sous un arbre, la souka n’est pas valide. Cependant, si les branches d’arbre surplombant le sekhakh sont très clairsemées, et que le sekhakh de la souka, en revanche, soit dense, de sorte que, même si l’on enlevait les parties du sekhakh qui sont en regard des branches de l’arbre, l’ensemble de l’ombre dispensée par le sekhakh restant l’emporterait encore sur le soleil entrant dans la souka, celle-ci est valide.
