Celui qui souffre (mitsta’er) d’avoir à résider dans la souka est dispensé d’accomplir la mitsva. En effet, cette mitsva consiste, pour l’homme, à habiter sa souka à la manière dont il habite sa maison tout au long de l’année. Or, de même que, lorsqu’un incident survient dans sa maison, qui rendrait pénible son séjour, on se transporte dans une autre maison, de même en matière de souka : quand on souffre de son séjour, on n’est point tenu de rester.
Toutefois, il faut considérer qu’une souka est une habitation temporaire, et qu’il est dans sa nature de n’être pas aussi confortable qu’une maison. Cet inconfort naturel ne dispense pas de résider dans la souka, car c’est précisément cela qui nous est prescrit. Mais lorsqu’il s’ajoute à cela un autre élément, qui transforme l’inconfort en franc désagrément – par exemple, quand il pleut, ou quand il fait très chaud dans la souka –, on est dispensé d’y rester.