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Reconnaissance et joie

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Reconnaissance et joie

Afin d’exprimer notre reconnaissance et notre louange envers l’Éternel pour le salut dont Il a gratifié le peuple juif, nos sages ont composé le texte commençant par les mots ‘Al hanissim (« Pour les miracles »), que l’on insère dans la ‘Amida et dans le Birkat hamazon. De même, les hommes ont l’obligation de réciter, à l’office de Cha’harit, chacun des huit jours de ‘Hanouka, le Hallel ; pour les femmes, cette mitsva est facultative.

Les jours de ‘Hanouka ont été institués en tant que jours de louange et de reconnaissance ; mais à la différence de Pourim, où prendre part à un festin est l’une des mitsvot du jour, il n’est pas obligatoire de faire un repas de fête à ‘Hanouka. La raison en est que, à l’époque à laquelle se réfère la fête de Pourim, un décret d’extermination générale avait été pris contre le peuple juif, visé dans son existence physique, de sorte que la mitsva consiste également à se réjouir par le corps, en mangeant et en buvant. À ‘Hanouka, par contre, la victoire fut spirituelle, car le décret des Grecs mettait seulement en cause l’observance de la Torah : quiconque était prêt à se conduire comme un Grec pouvait se préserver. Aussi, le propos essentiel de la fête de ‘Hanouka est-il spirituel : il consiste à exprimer sa reconnaissance et sa louange envers l’Éternel, qui nous aida à conserver la Torah et ses mitsvot.

Quoiqu’il n’y ait pas à cela d’obligation, faire des repas festifs à ‘Hanouka est constitutif d’une mitsva, à condition qu’il s’y prononce des propos de foi et de Torah, touchant à la thématique de ‘Hanouka et aux enseignements que nous pouvons en tirer de nos jours.

Certains ont coutume, à ‘Hanouka, de manger des mets frits dans l’huile, tels que des beignets (soufganiot) et des galettes de pomme de terre (levivot ou latkes), en souvenir du miracle qui se produisit par le biais de l’huile. Dans certaines communautés, il est d’usage de manger du fromage et autres produits laitiers, en souvenir du miracle qui eut lieu par leur biais. En effet, les Grecs avaient décrété que toute fiancée, avant son mariage, devrait être charnellement possédée par le gouverneur ; or quand vint le moment pour Judith, fille de Yo’hanan le Grand-prêtre, de se marier, elle servit des produits laitiers au gouverneur ; puis, après qu’il se fut endormi, elle le tua, et le salut vint pour Israël. Et quoique ce fait ait eu lieu plusieurs années avant le déclenchement de la révolte hasmonéenne, le souvenir de l’héroïsme de Judith renforça la détermination des Hasmonéens, qui osèrent se révolter contre les Grecs.

La mitsva d’allumer les veilleuses de 'Hanouka' La mitsva d’allumer les veilleuses de 'Hanouka' Les veilleuses Lieu de l’allumage Temps de l’allumage Allumage à la synagogue et dans les lieux publics Tou bi-chvat, nouvel an des arbres