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Toutes les huiles, toutes les mèches sont valides pour servir à la veilleuse de ‘Hanouka ; et plus joliment la veilleuse éclaire, plus parfaitement la mitsva s’accomplit. Certains ont l’usage d’embellir la mitsva en allumant des bougies de cire ou de paraffine, dont la flamme est forte et belle. D’autres ont l’usage d’embellir la mitsva en utilisant de l’huile d’olive, dont la lumière est claire, et qui, de plus, rappelle le miracle de la fiole d’huile.
La veilleuse doit contenir assez de matière combustible pour se consumer pendant une demi-heure au moins. Ceux qui donnent à leur pratique un supplément de perfection préparent des veilleuses capable de brûler deux heures, voire davantage.
On aura soin d’allumer les veilleuses dans une belle ‘hanoukia (chandelier). Si l’on ne dispose pas d’une ‘hanoukia, on pourra coller des bougies de cire sur une surface plane, puis les allumer. Il faut avoir soin de laisser un espace entre les différentes bougies ou veilleuses, afin que chacune d’entre elles soit visible en elle-même.
Le chamach : nombreux sont ceux qui ont coutume d’allumer une bougie supplémentaire, appelée chamach (« auxiliaire »), que l’on place près de la ‘hanoukia, afin que, si l’on a besoin de lumière, on se serve de la lumière du chamach et non de celle qui provient des veilleuses destinées à la mitsva, dont il est interdit de tirer profit. Certes, quand la pièce est éclairée par l’électricité, le chamach n’est pas nécessaire ; mais malgré cela, nombre de personnes ont l’usage d’allumer un chamach, afin de mettre en évidence la différence existant entre les veilleuses allumées au titre de la mitsva, dont il est interdit d’utiliser la lumière, et la bougie auxiliaire, dont la lumière est permise à l’usage.
Ampoules électriques : il ne faut pas accomplir la mitsva avec des ampoules électriques, car elles ne comportent pas de mèche et de matière combustible ; or les veilleuses de ‘Hanouka doivent ressembler à celles du Temple. Quand on ne dispose pas de veilleuses valides, on allumera des ampoules électriques, mais sans prononcer de bénédiction.
Certains ont l’usage de placer, dans des endroits publics, de grands chandeliers de ‘Hanouka, allumés à l’électricité, dont la lumière se voit à longue distance. Bien qu’on ne puisse s’acquitter ainsi de la mitsva, ces chandeliers sont utiles à la publication du miracle de ‘Hanouka.
