Fidélité au rituel de nos ancêtres Conditions de validité de la prière et des paroles saintes La kavana et ceux qui peinent à se concentrer La mitsva de la prière à l’égard des femmes L’institution des trois prières quotidiennes Fixation du texte de la prière L’action de la prière La prière Bénédictions de la Torah (Birkot ha-Torah) Bénédictions matinales (Birkot hacha’har) Ablution matinale des mains
- Obligations de l’homme envers Dieu -

Préparation à la prière

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Préparation à la prière

Manger et travailler : avant la prière du matin, il ne faut ni manger ni boire, ni se livrer à son travail. L’homme doit d’abord prier l’Éternel, et seulement ensuite s’occuper de ses propres nécessités. Toutefois, il est permis de boire de l’eau avant la prière matinale. De même, il est permis de boire du café afin d’être éveillé. Il ne faut pas non plus s’occuper de ses affaires ou de sa profession avant la prière. Cependant, quand il s’agit de petits actes, il est permis de les faire. De même, il est permis de faire un peu de gymnastique avant la prière, afin d’être mieux réveillé.

Une femme qui, parce qu’elle est grandement sollicitée par les soins à donner à ses enfants, ne récite pas la ‘Amida du matin, mais seulement les bénédictions matinales (cf. ci-dessus, § 9), aura soin de ne pas se livrer aux susdites activités avant d’avoir récité ces bénédictions.

Ablution des mains : le fidèle doit se purifier à l’approche de la prière, en se lavant les mains. Il est même préférable de se laver les mains rituellement, par le biais d’un ustensiled. Même si l’on sait que ses mains sont propres, il convient de les laver avant la prière ; mais il n’est pas nécessaire de peiner à cette fin. À Cha’harit, l’ablution que l’on fait au réveil est efficace pour la prière qui suit, à condition de n’avoir pas touché, entre-temps, à quelque endroit souillé du corps, ou à ses chaussures, et de n’être pas entré aux toilettes.

Habillement convenable pour la prière : il convient de prier dans des vêtements honorables, chaque localité suivant ses usages. Dans un lieu où l’on a coutume d’être en costume, c’est comme cela qu’il conviendra de prier ; si l’usage du lieu est de porter des vêtements de travail, on pourra prier ainsi. Les jeunes qui ont l’habitude d’aller en pantalons courts sont autorisés à prier ainsi vêtus. Mais il ne faut prier dans des habits méprisables, chaque lieu suivant ce qu’il admet. De même, on ne prie pas en pyjama ; seul un malade dont c’est le vêtement de jour est autorisé à prier en pyjama. Pour réciter des bénédictions, il suffit que la nudité soit recouverte.

Suppression des éléments susceptibles de gêner la prière : le fidèle doit s’abstenir de tenir quelque autre objet que son sidour. Avant la prière, il doit mettre en position silencieuse son téléphone portable. Si l’on est enrhumé, on se mouchera avant de prier ; si l’on a quelque mucosité dans la gorge, on l’en fera sortir avant de prier. Si l’on prie chez soi, il est recommandé de le faire devant un mur, non devant des choses susceptibles de perturber sa concentration, telles que des tableaux ou un miroir. Il ne faut pas amener à la synagogue, aux heures d’office, des bébés ou des petits enfants qui ne savent pas prier, de crainte qu’ils ne dérangent les fidèles.

La mitsva de se fixer une place pour prier : pour les femmes, cette mitsva consiste à se choisir, à la maison, une place fixe où l’on priera toujours ; pour les hommes, la mitsva consiste à s’assigner une synagogue, et une place à l’intérieur de celle-ci. Les sages enseignent que celui qui fixe une place régulière à sa prière renforce le lien qui l’unit à la racine de la vie ; dès lors, l’Éternel l’aidera, et ses ennemis tomberont sous lui.

 

d Cela, en plus de l’ablution qui suit immédiatement le lever. Si la bénédiction a été récitée sur la première ablution, on ne la répète pas pour la seconde.

La ‘Amida La ‘Amida Posture corporelle pendant la récitation de la ‘Amida Lecture du Chéma Suite du premier paragraphe du Chéma