Ablution matinale des mains
- Obligations de l’homme envers Dieu -

Bénédictions matinales (Birkot hacha’har)

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Bénédictions matinales (Birkot hacha’har)

La routine de l’existence détourne généralement notre attention de toute la bonté que le Saint béni soit-Il déploie en notre faveur. En raison de cette méconnaissance, même les bienfaits quotidiens dont le Saint béni soit-Il gratifie l’homme ne parviennent pas à le réjouir ; sa vie devient ennuyeuse, vide, et pour sortir de l’ennui et de la tristesse, il se cherche différentes sources de plaisir. Afin que nous ne soyons pas ingrats, nos sages ont institué pour nous les bénédictions matinales (Birkot hacha’har), dans lesquelles nous rendons grâce à l’Éternel pour tout le bien qu’Il nous dispense chaque jour. Grâce à cette reconnaissance envers Dieu, nous pouvons considérer le monde avec un regard riche et plein ; et, en nous, s’éveille le désir d’œuvrer pour le bien en ce jour nouveau.

Ces bénédictions sont : E-lohaï, néchama ché-natata bi tehora (« Mon Dieu, l’âme que tu as mise en moi est pure… »), où s’exprime la reconnaissance pour l’âme et la vie ; Hanoten la-sekhvi bina (« Béni sois-Tu… qui donnes au coq l’intelligence de distinguer le jour de la nuit »), pour le lever matinal ; pour le fait de se réveiller, Hama’avir ‘hevlé cheina (« qui ôtes les entraves du sommeil de mes yeux ») ; pour la vitalité, Hanoten la-ya’ef koa’h (« qui donnes force au fatigué ») ; pour la vue, Poqéa’h ‘ivrim (« qui rends la vue aux aveugles ») ; pour la faculté de se mouvoir, Matir assourim (« qui délivres les captifs ») et Zoqef kefoufim (« qui redresses ceux qui sont courbés ») ; pour la capacité de se lever, Roqa’ haarets ‘al hamayim (« qui étends la terre sur les eaux ») ; pour les vêtements, Malbich ‘aroumim (« qui habilles ceux qui sont nus ») et Ozer Israël bigvoura (« qui ceins Israël de vaillance ») ; pour le couvre-chef dont on se couvre, ‘Oter Israël be-tifara (« qui couronnes Israël de gloire ») ; pour les souliers dont on se chausse , Ché’assa li kol tsorki (« qui as répondu à tous mes besoins ») ; pour la faculté de marcher, Hamékhin mits’adé gaver (« qui diriges les pas de l’homme »).

Les sages ont encore institué la récitation de trois bénédictions, relatives à notre vocation : Ché-lo ‘assani goï (« qui ne m’as pas fait naître non-Juif »), Ché-lo ‘assani ‘aved (« qui ne m’as pas fait naître esclave ») ; les hommes disent : Ché-lo ‘assani icha (« qui ne m’as pas fait femmea ») ; les femmes disent : Ché-‘assani kirtsono (« qui m’as faite selon ta volonté »). Même un converti est autorisé à dire « qui ne m’as pas fait non-Juif », puisque, par la conversion, il a démontré que la racine de son âme appartient au peuple juif. S’il le veut, cependant, il peut dire à la place Ché-‘assani guer (« qui m’as fait prosélyte »).

 

a La formulation de cette bénédiction s’explique traditionnellement par le fait que les femmes ne sont pas tenues au même nombre de mitsvot que l’homme.

Bénédictions de la Torah (Birkot ha-Torah) Bénédictions de la Torah (Birkot ha-Torah) La prière L’action de la prière Fixation du texte de la prière L’institution des trois prières quotidiennes La mitsva de la prière à l’égard des femmes La kavana et ceux qui peinent à se concentrer Conditions de validité de la prière et des paroles saintes Fidélité au rituel de nos ancêtres Préparation à la prière La ‘Amida Posture corporelle pendant la récitation de la ‘Amida Lecture du Chéma Suite du premier paragraphe du Chéma