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- Obligations de l’homme envers Dieu -

Conditions de validité de la prière et des paroles saintes

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Conditions de validité de la prière et des paroles saintes

Si l’on doit aller aux toilettes, que ce soit pour l’un ou pour l’autre des deux besoins, on ne priera pas avant de s’être soulagé, car le besoin de se soulager risque de perturber sa concentration. De plus, il ne convient pas de se présenter, pour prier devant Dieu, quand le corps est souillé par la matière excrémentielle qui s’y trouve.

Si l’on a commencé à prier alors que l’on avait grandement besoin d’aller à la selle, la prière n’est pas valide : il faudra répéter la ‘Amida après être allé aux toilettes. Mais pour les autres bénédictions et paroles saintes (devarim ché-biqdoucha), qui ne sont pas soumises à la même rigueur que la ‘Amida, on est quitte. Quand le besoin de se soulager n’était pas très grand – cas dans lequel on pouvait se retenir plus d’une heure –, la ‘Amida est valide.

Si l’on est soûl, il est interdit de prier, car prier suppose d’avoir l’esprit clair. À la différence des idolâtres, qui accomplissent leur culte dans une extase provoquée par des drogues ou par l’alcool, c’est avec sérieux et profondeur de pensée que nous nous tournons vers l’Éternel. Aussi est-il interdit aux prêtres d’aborder le service du Temple en étant sous l’influence du vin (Lv 10, 8-11). A posteriori, si, sans être soûl (chikor), on a bu de telle sorte que la tête tourne, mais que l’on soit encore capable de parler dignement devant un roi, on est quitte de son obligation. Mais si l’on n’eût pas été capable de parler dignement devant un roi, la prière est invalide. En revanche, quand il s’agit de simples bénédictions, même une personne ivre peut les réciter.

Pureté du lieu : il est interdit de prononcer des paroles saintes ou d’y penser seulement, en un lieu où se trouve quelque excrément ou charogne. Il est interdit de prononcer des paroles saintes face à une personne dont telle partie du corps, qui devrait être couverte, est dénudée. Quand la partie dénudée appartient à un homme et qu’elle est vue par un homme, ou quand elle appartient à une femme et qu’elle est vue par une femme, ce n’est que lorsque les parties génitales elles-mêmes sont dénudées qu’il est interdit de prononcer des paroles saintes. Mais quand c’est un homme qui voit une femme, les sages enseignent que, même si la partie dénudée n’a pour dimension qu’un téfa’h (7,6 cm), il est interdit de prononcer des paroles saintes, dès lors que cette partie du corps est, d’ordinaire, recouverte chez les femmes.

Fidélité au rituel de nos ancêtres Fidélité au rituel de nos ancêtres Préparation à la prière La ‘Amida Posture corporelle pendant la récitation de la ‘Amida Lecture du Chéma Suite du premier paragraphe du Chéma