Signification de la mort
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Les sept proches

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Les sept proches

Une famille est une seule et même entité, dont les parties sont jointes l’une à l’autre de manière très profonde. Aussi, quand un homme meurt, quelque chose, au sein de ses proches, meurt avec lui. Par conséquent, ses proches du premier rang ont l’obligation de prendre le deuil pour lui. S’ils ont le mérite de prendre le deuil comme il convient, d’une manière qui honore le souvenir du défunt, et les éveille à la purification et à la réparation, ils préserveront l’âme du défunt dans le faisceau des vivants ; grâce à cela, ils jouiront d’un supplément de vie. Mais s’ils ne prennent pas convenablement le deuil, non seulement ils n’aident pas à l’élévation de l’âme du défunt, mais un fragment d’eux-mêmes mourra avec lui.

Les sept proches du premier rang s’obligent à toutes les règles du deuil. Ce sont : le père et la mère, le frère et la sœur, le fils et la fille, le mari ou la femme. Les proches parents qui ne font pas partie de ce premier groupe – par exemple les petits-enfants et les neveux – ne doivent pas observer les lois des sept jours de deuil. Cependant, eux aussi s’associent quelque peu au deuil, et il leur revient de restreindre les expressions de joie durant ces jours, et d’aider les endeuillés dans tous leurs besoins.

Affligés (onenim) Affligés (onenim) Déchirure du vêtement Enterrement et honneur dû au défunt Funérailles et éloges funèbres Collation de réconfort (sé’oudat havraa) Les sept jours (chiv’a) Le compte des sept jours et leur achèvement Le Chabbat et les jours de fête Consolation des endeuillés Coutumes de deuil du mois et de l’année Élévation de l’âme et Qadich Pierre tombale Jour anniversaire du décès (azkara ou jahrzeit)