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Consolation des endeuillés

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Consolation des endeuillés

C’est une mitsva que de consoler les endeuillés, de prendre part à leur peine et d’écouter leur conversation. L’essentiel de la consolation consiste, pour les endeuillés et ceux qui les consolent, à raconter la louange du défunt, et à s’éveiller, grâce à cela, à la techouva et aux bonnes actions. Il ne faut pas s’étonner de constater, pendant les sept jours de deuil, que le défunt avait accompli davantage de bonnes actions, et possédait des traits de caractère meilleurs encore que ce qu’on lui connaissait de son vivant. Car en vérité, la majorité des gens offrent différentes facettes, et, les jours ordinaires, nous n’avons pas le mérite d’apercevoir l’essentiel ; en réalité, les bons côtés, qui expriment l’âme, constituent l’essentiel, et c’est eux qui demeurent à jamais. C’est sur eux que l’on se focalise pendant les chiv’a, afin de perpétuer le bon héritage du défunt, et d’être ainsi utile à l’élévation de son âme.

Il est permis aux consolateurs de s’intéresser quelque peu à la vie de l’endeuillé et à ses actions, tout en ayant soin de ne pas se laisser entraîner à des conversations sur le travail ou sur des sujets profanes. Il vaut encore mieux se taire que de tenir des conversations profanes. Les consolateurs doivent se conduire avec politesse, rendre visite aux endeuillés aux heures convenues, et ne pas s’étendre en conversations quand les endeuillés sont fatigués. Une personne qui a tendance à parler abondamment doit mettre un frein à sa bouche, afin de laisser les autres visiteurs adresser leurs consolations aux endeuillés. En cas de nécessité, celui à qui il serait difficile de venir en personne consoler l’endeuillé a la possibilité d’avoir avec lui une conversation téléphonique, ou de lui écrire une lettre.

C’est une mitsva que de relier la souffrance particulière des endeuillés à la souffrance du peuple juif, afin de lui donner un supplément de sens, de susciter un éveil à la techouva, à une réparation de dimension collective. Aussi, au moment où les consolateurs se séparent des endeuillés, la coutume ashkénaze est que les premiers disent aux seconds : « Que Dieu vous console, parmi les autres endeuillés de Sion et de Jérusalem, et que vous ne connaissiez plus le chagrin. » La coutume séfarade est de dire : « Du Ciel, soyez consolés. »

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