Consolation des endeuillés Le Chabbat et les jours de fête Le compte des sept jours et leur achèvement Les sept jours (chiv’a) Collation de réconfort (sé’oudat havraa) Funérailles et éloges funèbres Enterrement et honneur dû au défunt Déchirure du vêtement Affligés (onenim) Les sept proches Signification de la mort
- La famille juive - La famille juive -

Coutumes de deuil du mois et de l’année

2 minutes à lire

Coutumes de deuil du mois et de l’année

Après l’achèvement des sept jours, le deuil se poursuit, dans une moindre mesure, jusqu’à l’expiration de trente jours. À l’expiration des trente jours, toutes les coutumes de deuil prennent fin. Seuls les enfants du défunt continuent d’être en deuil, jusqu’au terme de douze mois.

Pendant les trente jours, on ne se coupe les cheveux ni ne se rase. On ne participe pas à des célébrations joyeuses, telles qu’un mariage ou d’autres fêtes joyeuses données à l’occasion d’une mitsva. À plus forte raison ne participe-t-on pas à des fêtes profanes. On n’écoute pas de musique joyeuse ; même des musiques ordinaires ne doivent pas être écoutées à volume sonore élevé. On n’achète pas de vêtements ni de meubles, ni d’autres biens réjouissants. En cas de nécessité, il est permis à l’endeuillé d’acheter un cadeau à ses proches. Il est permis de participer à un repas calme, chez des amis ; mais il est interdit à l’endeuillé d’organiser un tel repas chez lui. L’endeuillé ne participe pas à des excursions, à des séjours de vacances dont l’objet essentiel est le plaisir et la joie ; mais si le propos est l’étude ou le repos, c’est permis. Quand c’est de son père ou de sa mère que l’on porte le deuil, on poursuit ces usages de deuil douze mois durant. Mais dès lors que les amis de l’endeuillé lui font remarquer que ses cheveux sont longs, il est autorisé à se faire coiffer.

Mariage : quand il y a une nécessité à ce que les endeuillés participent à la joie de noces – par exemple, dans le cas où leur absence causerait une grande peine au ‘hatan (le marié) ou à la kala (la mariée), il est d’usage que les endeuillés participent à la cérémonie du dais nuptial (la ‘houpa) seulement, non au repas. Quand les endeuillés sont très proches du marié ou de la mariée, par exemple quand il s’agit de frères ou de sœurs, ils peuvent participer au repas en mangeant séparément, sans être dans la salle principale au moment des danses ou de la diffusion de musique ; cela, afin de ne pas porter atteinte à l’honneur du défunt dont ils portent le deuil.

Si les endeuillés ont un rôle significatif dans la réception des invités et le service de la nourriture, il leur est permis d’être avec eux, dans la salle, même quand de la musique est diffusée.

Quand les endeuillés sont les parents du marié ou de la mariée, il leur faut participer à tout le déroulement du mariage, afin de ne pas porter atteinte à la joie. Mais ils ne participeront pas aux danses. Ce n’est que si l’un des mariés leur demande de danser avec eux qu’ils participeront quelque peu aux danses.

On ne repousse pas, à cause des trente jours de deuil du ‘hatan ou de la kala, un mariage qui est déjà programmé.

Élévation de l’âme et Qadich Élévation de l’âme et Qadich Pierre tombale Jour anniversaire du décès (azkara ou jahrzeit)