Les sept proches Signification de la mort
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Affligés (onenim)

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Affligés (onenim)

Dès le moment où les parents du premier rang (tel que défini ci-dessus) apprennent la nouvelle de la mort de leur proche, ils prennent le statut d’onenim (affligés, sing. onen), un terme qui exprime la notion de souffrance. En d’autres termes, tout l’être de ces personnes est livré à la souffrance au sujet de leur proche, et il leur revient de cesser toutes leurs occupations, et d’orienter toute leur attention vers le défunt : veiller à son honneur, à l’organisation de ses funérailles et de son enterrement. Aussi, pendant tout ce temps d’affliction, c’est-à-dire depuis le décès jusqu’à la fin de l’enterrement, les affligés sont dispensés des mitsvot positives (obligations de faire), ce qui inclut les prières et les bénédictions, la mise des téphilines et les autres commandements de faire. Ils doivent cependant continuer de s’abstenir de tous les interdits toraniques ; par conséquent, quand ils mangent du pain, ils doivent se laver rituellement les mains, car il est interdit de manger avec des mains non rituellement lavées ; mais ils ne prononcent pas la bénédiction de l’ablution ni celles de la nourriture.

Les affligés doivent s’abstenir de manger de la viande et de boire du vin, car ces aliments ont un effet réjouissant. Si c’est le Chabbat que l’on apprend le décès, il faut continuer d’accomplir, pendant Chabbat, toutes les mitsvot comme à l’habitude. Ce n’est qu’à l’issue de Chabbat que commence le temps d’affliction.

Déchirure du vêtement Déchirure du vêtement Enterrement et honneur dû au défunt Funérailles et éloges funèbres Collation de réconfort (sé’oudat havraa) Les sept jours (chiv’a) Le compte des sept jours et leur achèvement Le Chabbat et les jours de fête Consolation des endeuillés Coutumes de deuil du mois et de l’année Élévation de l’âme et Qadich Pierre tombale Jour anniversaire du décès (azkara ou jahrzeit)