On a coutume d’accomplir la sonnerie du chofar en public, au cours de l’office de Moussaf. Si l’on ne peut pas se joindre à la sonnerie publique, on peut accomplir la mitsva au cours de la journée. Afin d’accomplir la mitsva, il faut entendre une entière série de trente sonneries. Pour donner à la mitsva un supplément de perfection, les sages ont prescrit à l’assemblée des fidèles de procéder à une série supplémentaire de trente sonneries, avant l’office de Moussaf. De plus, on a coutume, dans la majorité des communautés, d’embellir encore la mitsva en ajoutant quarante sonneries, afin que tous les fidèles entendent, en tout, cent sonneries.
Il faut entendre chaque sonnerie du début à la fin. Par conséquent, l’assemblée doit garder un entier silence pendant la sonnerie du chofar ; si l’on a besoin d’éternuer, on se retiendra jusqu’à l’achèvement des sonneries.
Pour les hommes, cette mitsva est une obligation (‘hova) ; pour les femmes, c’est une mitsva facultative ; mais la majorité des femmes juives ont pour coutume d’accomplir la mitsva.