Le mois d’éloul
- Chabbat, fêtes et solennités -

Les différents stades du jugement

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Les différents stades du jugement

Le jugement, pour chacun, est écrit à Roch hachana et scellé à Kipour ; aussi est-ce la période qui convient pour la techouva. Puisque la décision relative à l’application concrète du jugement est arrêtée à Hocha’na rabba et à Chemini ‘atséret, on peut encore, jusque-là, améliorer la sentence. Même ensuite, tant que le jugement n’a pas été exécuté en pratique, il est encore possible de le changer en bien ou en mal.

On peut illustrer cela par un exemple emprunté au budget de l’État : bien que celui-ci soit fixé au début de l’année par la loi, et que le gouvernement n’ait pas compétence pour le modifier, chaque ministre a la possibilité de décider de quelle façon sera réparti le budget de son ministère ; et les employés eux-mêmes peuvent l’infléchir de façon favorable ou défavorable. De la même manière, les sages enseignent que les actes accomplis au cours de l’année peuvent faire pencher le jugement pour le bien ou pour le mal : « Pour le bien, comment cela ? Si le peuple d’Israël a été jugé totalement impie à Roch hachana, et que de faibles pluies aient été décrétées à son encontre, puis que les Israélites soient finalement revenus de leurs mauvaises actions, il est impossible de leur accorder un supplément de pluie, puisque le décret a déjà été tranché. Cependant, le Saint béni soit-Il fait tomber ces faibles pluies en leur temps sur des terres qui les requièrent, tout s’accomplissant suivant les besoins de la terre. » Ainsi, avec des pluies peu abondantes, Israël jouit d’une grande bénédiction. 

Le Talmud poursuit : « Pour le mal, comment cela ? Si Israël s’est trouvé parfaitement juste à Roch hachana, et que d’abondantes pluies aient été décrétées en leur faveur, puis que leur conduite se dégrade ensuite, il est impossible de diminuer leurs pluies, puisque le décret a déjà été tranché à cet égard. Mais le Saint béni soit-Il fait tomber ces pluies à contretemps, sur des terres qui n’en ont pas besoine. » Ainsi, les Israélites ne profitent pas de la pluie. 

De plus, par une techouva particulièrement profonde, on peut même modifier le jugement dans son principe.

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