Le jugement, quant à ce monde-ci et quant au monde à venir Les différents stades du jugement Le mois d’éloul
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Le jugement dans ce monde-ci : approfondissement

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Le jugement dans ce monde-ci : approfondissement

Il y a des gens qui, depuis la naissance, sont destinés à être riches, et à se mesurer avec les tentations qui accompagnent cette condition ; même s’ils commettent de nombreuses fautes, ils resteront riches. Pour un tel homme, tout le propos du jugement de ses actes, au tribunal céleste, est d’influer sur ses conditions de vie en tant que personne fortunée : sera-t-il heureux par sa fortune, connaîtra-t-il au contraire des tourments à cause d’elle ? possédera-t-il une fortune de nature à le soumettre à de dures épreuves, ou une fortune qui l’aidera à accomplir des mitsvot, à accomplir de bonnes actions et à mériter la vie éternelle ?

D’autres sont destinés à faire face à la pauvreté ; et même s’ils multipliaient leurs mérites, ils resteraient pauvres. Du jugement d’un tel homme, dépend le fait de savoir si la pauvreté sera, pour lui, terrible ou supportable ; la pauvreté lui sera-t-elle utile dans son service de Dieu, ou au contraire le dérangera-t-elle ?

Plus rarement, même quand le destin est arrêté, on peut le changer par le biais de mérites particuliers – ou de fautes graves. Il arrive aussi que le destin ne soit pas arrêté, mais qu’une simple direction y soit imprimée, laissant la possibilité de changements ; alors, le jugement peut également influer sur celui dont le destin est d’être riche, quant au fait de savoir s’il sera simplement aisé ou fastueux ; de même quant au pauvre : sera-t-il un peu gêné ou démuni ?

D’autres personnes ne sont pas particulièrement destinées à la pauvreté ou à la richesse ; aussi leur sort n’est-il pas fixé. S’ils choisissent le bien, dans les domaines liés à l’argent et à la tsédaqa, ils seront, en toute justice, dignes d’être riches, afin de pouvoir continuer d’exercer une bonne influence par le biais de leur argent.

Parfois, Dieu sait que, si tel homme devenait riche, lui ou les membres de sa famille auront tendance à pécher par orgueil, convoitise ou avarice. Dès lors, puisque l’attachement à Dieu et aux bonnes actions constitue l’essentiel, et que de cela dépend la vie de cet homme dans le monde futur, on le prend en miséricorde, et on lui impose des difficultés pour gagner sa vie. De cette façon, on le préserve d’une grande épreuve, afin qu’il mérite une vie valeureuse en ce monde-ci, et une grande rétribution dans le monde futur. Et si un tel homme n’a pas mérité qu’on le prenne en miséricorde, on lui accorde une richesse qui le placera devant de dures épreuves, lesquelles risquent de le faire descendre dans les profondeurs de l’abîme.

Dans la détermination du jugement, il est également tenu compte de l’effort exigé d’une personne pour choisir le bien et s’abstenir du mal. Certaines personnes ont eu pour destin d’avoir été créées avec un très fort penchant au mal ; ou bien encore elles ont grandi dans un environnement difficile et mauvais. Quand ces personnes réussissent à étudier ne serait-ce qu’un peu de Torah et à accomplir quelques bonnes actions, il y a à cela une prodigieuse valeur ; elles jouiront d’une importante rétribution. Comme le disent les sages : « Selon l’effort, la récompense ». D’autres, au contraire, ont un fort penchant au bien, et ont grandi dans un environnement favorable. S’ils fautent, ils seront punis sévèrement (sur le sens du destin et du libre arbitre, cf. ci-dessus, chap. 15 § 15).

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