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Coutumes de Roch hachana

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Coutumes de Roch hachana

Puisque Roch hachana est le commencement de l’année nouvelle, on fait en sorte de s’y conduire de la meilleure façon, afin qu’il en ressorte un bon signe, de bénédiction pour toute l’année. On se garde donc de la colère et de la dispute, on donne abondance d’amour aux membres de sa famille et à ses amis, et l’on se bénit l’un l’autre, de bon cœur, en se souhaitant : lé-chana tova tikatev vé-té’hatem (« sois inscrit et scellé pour une bonne année »), ou, au féminin : lé-chana tova tikatvi vé-té’hatmi (« sois inscrite et scellée pour une bonne année »). On s’efforce de réjouir les membres de sa famille par des compliments, des paroles d’amitié lors des repas. Certains ont coutume, avant la fête, d’acheter des cadeaux aux membres de sa famille en l’honneur de l’année nouvelle.

Aliments servis en tant que bons présages (simanim) : à Roch hachana, on a coutume de manger de bons et délectables mets, comme signe favorable (siman tov) pour toute l’année. De même, on a coutume de tremper dans du miel ou du sucre le pain sur lequel on prononce la bénédiction Hamotsi (la ‘hala), comme signe de la bonne et douce année que nous appelons de nos vœux. On a également coutume, au repas du soir de Roch hachana, de consommer des aliments en bons signes pour toute l’année : la datte (tamar), dont le nom fait allusion à notre aspiration que disparaissent (yitamou) nos ennemis et nos fautes ; la grenade (rimon), pour que se multiplient nos mérites à la manière des graines de grenade, qui sont nombreuses ; la pomme trempée dans le miel (tapoua’h bi-dvach), qui fait allusion à la bonne et douce année que nous souhaitons ; les blettes ou les épinards (séleq) pour que nos ennemis soient écartés (yistalqou) ; le poireau (karti) pour que nos ennemis soient retranchés (yikaretou) ; la courge (dla’at), appelée qra en araméen, pour que nos mérites soient évoqués (yiqaréou) ; du poisson, pour que nous croissions et multiplions comme les poissons, sans que le mauvais œil ne nous domine ; de la tête de mouton ou de poisson, pour que nous soyons à la tête et non à la queue des nations.

Certains ont coutume, l’après-midi de Roch hachana, de réciter une prière près d’un point d’eau, pour faire allusion à la purification que l’eau apporte et pour y jeter symboliquement leurs péchés. Cette prière se nomme Tachlikh, d’après le verset de Michée (7, 19) : « Et Tu jetteras (תשליך) dans les profondeurs de la mer toutes leurs fautes. »