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- Chabbat, fêtes et solennités -

Coutumes de la veille de Pessa’h

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Coutumes de la veille de Pessa’h

Nos sages ont interdit de manger de la matsa la veille de Pessa’h, afin que la matsa nous soit chère au moment où on la mangera au titre de la mitsva, et afin que l’on distingue nettement entre l’alimentation d’avant Pessa’h et la consommation de la matsa, le soir du Séder. En revanche, il est permis de manger des gâteaux et des boulettes faites de farine de matsa cuite (kneidler).

Pendant les trois heures qui précèdent l’entrée de la fête, il est bon de limiter toute consommation, afin d’avoir de l’appétit le soir du Séder.

Jeûne des premiers nés : puisque, le soir du 15 nissan, eut lieu la plaie des premiers-nés (makat bekhorot), les premiers-nés juifs ont coutume de jeûner et de s’éveiller au repentir (techouva) à la veille de Pessa’h. Ils peuvent aussi, au lieu de cela, participer à une petite fête en l’honneur de la clôture de l’étude d’un traité talmudique (siyoum massékhet), à l’occasion de laquelle ils prendront part au buffet qui sera servi. Puisque cette collation se fait en l’honneur d’une mitsva, elle l’emporte sur la coutume du jeûne et y fait obstacle. Celui-là même qui a achevé l’étude d’un ouvrage toranique de valeur peut organiser une petite fête à cette occasion, y manger quelque chose, et se dispenser ainsi du jeûne. Quand la veille de Pessa’h tombe un Chabbat, on avance le jeûne au jeudi.

Veille de Pessa’h qui a lieu le Chabbat : quand le 14 nissan tombe un Chabbat, il est interdit de faire la recherche du ‘hamets et de le détruire le soir du 14, qui est soir de Chabbat. Aussi avance-t-on la recherche du ‘hamets un soir plus tôt, le soir du 13 nissan. Après la recherche, on procède à l’annulation du ‘hamets, comme toutes les autres années. Le lendemain, vendredi, on détruit le ‘hamets par le feu, ou en le jetant aux toilettes, à l’exception du ‘hamets que l’on a l’intention de manger jusqu’au matin de Chabbat. Le Chabbat, on doit achever le second repas – au cours duquel on mange encore du pain – avant la fin de la quatrième heure solaire (comme il apparaît dans les calendriers hébraïques). On se lave bien les dents, afin qu’il n’y reste pas de ‘hamets. Avant la fin de la cinquième heure solaire, on jette les restes de ‘hamets dans les toilettes ou à la poubelle publique ; puis on dit la formule d’annulation du ‘hamets.

Au troisième repas (sé’ouda chelichit), on ne mange que des aliments sans pâte (fruits, légumes, œufs…), ou des boulettes de farine de matsa cuite.

Certains préfèrent détruire tout leur ‘hamets avant Chabbat, et ne manger, pendant Chabbat, que des aliments cachères pour Pessa’h. En ce cas, la bénédiction Hamotsi est prononcée sur des matsot entières bouillies : puisqu’elles ont bouilli, elles ont perdu leur goût particulier, d’où il suit qu’on peut les manger à la veille de Pessa’h ; mais puisqu’elles sont grandes, c’est Hamotsi que l’on récite avant de les manger.