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Les sages ont institué une répétition de la ‘Amida, récitée par l’officiantc à haute voix, après que l’assemblée a terminé la récitation de la ‘Amida à voix basse. Cela, afin que ceux qui ne savent pas réciter cette prière puissent accomplir la mitsva en écoutant l’officiant. Les auditeurs doivent répondre amen à la fin de chaque bénédiction.
Pour l’office d’Arvit, les sages n’ont pas institué de répétition, car fondamentalement cette prière est facultative, de sorte qu’il n’est pas nécessaire d’en acquitter ceux qui ne la savent pas.
Même après que les livres de prière se furent répandus, quand presque personne n’eut plus besoin de s’acquitter de sa prière par le biais de la répétition de l’officiant, on conserva cette coutume. Selon la Kabbale, les deux prières sont nécessaires : la prière récitée à voix basse met l’accent sur l’individu, la répétition de l’officiant sur la communauté. De plus, la répétition contient un ajout à la troisième bénédiction : la Qedoucha, composée de trois versets proclamant la sainteté de Dieu ; on a coutume de la réciter debout, pieds joints. Quand l’officiant en vient à la bénédiction Modim, les fidèles s’inclinent avec lui et récitent un court texte, le Modim derabbanan.
À l’office du matin, quand des cohanim sont présents, ils procèdent à la bénédiction de l’assemblée (birkat cohanim), avant que l’officiant ne récite la bénédiction de la paix (« Sim chalom… »).
c L’officiant est appelé ‘hazan (« chanteur liturgique ») ou chalia’h tsibour (délégué de la communauté).
