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- Obligations de l’homme envers Dieu -

Le Qadich

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Le Qadich

Le Qadich a ceci de particulier qu’il traite de l’honneur du Ciel ; par lui, on se relie au Saint béni soit-Il, Source de la vie. Et quand les endeuillés le récitent pour l’élévation de l’âme d’un de leurs parents, ils relient l’âme de leur parent à la Source de la vie. De même, les sages ont prescrit de conclure par le Qadich chaque partie de la prière publique, afin de la conclure par la mention de la sainteté. L’assemblée répond amen aux différentes phrases du Qadich.

Le texte du Qadich fut rédigé en langue araméenne, qui était courante à l’époque des sages, dans le monde juif. En voici la traduction :

Que soit élevé et sanctifié son grand nom,

Dans le monde qu’Il créa selon sa volonté ; qu’Il y établisse son règne, qu’Il fasse germer son salut et rapproche la venue de son messie,

Pendant votre vie et de vos jours [ceux de l’assemblée des fidèles], et du vivant de toute la maison d’Israël, promptement, en un temps prochain, et dites amen.

L’assemblée répond :

Yehé Chemeh rabba mévarakh lé’alam oul’almé ‘almaya, ce qui signifie :

Que son grand nom soit béni à jamais, pour l’éternité.

L’officiant poursuit :

Que soit béni, loué, magnifié, élevé, exalté, glorifié, vénéré, célébré le nom du Saint béni soit-Il,

Au-delà de toute bénédiction, cantique, louange et consolation qui se disent dans le monde, et dites amen.

Telle est la partie principale du Qadich, appelée couramment ‘hatsi-Qaddich (« demi-Qaddich » ou Qaddich abrégé). En raison de l’importance du Qadich, les sages lui ont donné des règles semblables à celles de la ‘Amida : celui qui le récite doit être debout, pieds joints.

Il existe quatre versions du Qaddich :

1) le Qadich abrégé (‘hatsi-Qadich) : il est formé de la partie essentielle, citée ci-dessus. Chaque fois que, au cours de la prière, il faut dire un Qadich sans que l’interruption soit longue, c’est celui qu’on récite.

2) Qadich Yehé chelamae, également appelé Qadich complet (Qadich chalem). On le dit après la récitation de versets bibliques ; il s’y ajoute la demande que nous, ainsi que tout le peuple d’Israël, bénéficions de la paix et d’une bonne vie. Il se conclut par la formule : ‘Ossé chalom bimromav, Hou ya’assé chalom ‘alénou, vé’al kol Israël, véimrou amen (« Celui qui fait régner la paix dans ses cieux, qu’Il fasse régner la paix sur nous et sur tout Israël, et dites amen »). Dans la mesure où ce Qaddich est généralement récité par des personnes ayant perdu un parent, il est également appelé Qaddich des orphelins (Qadich yatom).

3) Qadich Titqabalf : il est prononcé par l’officiant après la conclusion de la ‘Amidag. Avant le passage Yehé chelama, également inséré ici, est incluse la demande que notre prière soit agréée.

4) Qadich derabbanan (« Qaddich des rabbins ») : on le dit après l’étude des paroles des sages. Avant le passage Yehé chelama, également inclus ici, on insère une requête pour les étudiants de Torah.

Les Qadich qui se disent dans la partie principale de l’office – c’est-à-dire de la fin des Pessouqé dezimra à la fin d’Ouva lé-Tsion – sont récités par l’officiant. Mais pour ceux qui se disent à la suite des paragraphes récités à la fin de l’office, ou à la suite d’une étude de Torah, la coutume est qu’ils soient récités par les endeuillés, pour l’élévation de l’âme de leur parent (cf. ci-dessus, chap. 14 § 14).

 

e Il tire son nom des premiers mots de la partie ajoutée au Qadich de base : Yehé chelama rabba min Chemaya… (« Qu’une grande paix nous soit accordée du Ciel… »).

 

f Ainsi appelé d’après les premiers mots du passage additionnel : Titqabal tselotehon ouva’outehon… (« Que soient agréées les prières et les requêtes de toute la maison d’Israël… »).

 

g Comprise extensivement : la ‘Amida, conclue selon les cas par les supplications (Ta’hanounim), la lecture de la Torah, Ouva lé-Tsion.

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